Plantes, espoir et guérison :

Les femmes des Andes retrouvent leur pouvoir

Femmes Quechua : de la médecine andine à la prospérité économique

Dans la communauté Chari du Pérou, les femmes Quechua se réapproprient leur savoir ancestral en médecine andine tout en augmentant leurs revenus grâce au tourisme communautaire. Elles utilisent des plantes natives pour créer des onguents médicinaux, des sirops et des savons. En partenariat avec le Centro Bartolomé de las Casas, Cuso International permet à ces femmes de s'émanciper en leur offrant une formation en développement de produits, en hygiène et en marketing. « Nous voulons utiliser les plantes pour nous soigner, soigner nos familles et pour les touristes, » déclare Eustaquia Quispe Pucho, une participante.

Leurs produits, vendus sur les marchés locaux et à la ville de Cusco, sont fabriqués avec des matériaux écologiques, contribuant ainsi à préserver l'environnement et à protéger leurs traditions.

Grâce à cette initiative, les femmes n’augmentent pas seulement leurs revenus, elles ravivent et préservent leur patrimoine culturel.

Entreprendre son destin :

Entreprendre son destin :

L’incroyable parcours d’Hafsa

En grandissant à Mtwara, en Tanzanie, Hafsa Hussein Mwalimu entendait souvent dire que la place d'une femme était à la maison, silencieuse, sans voix et invisible. Mais Hafsa se demandait : pourquoi se limiter à cela?

« On ne nous encourageait pas à gagner de l'argent ou à se lancer en affaire, » raconte-t-elle. « Et la plupart d'entre nous n'avaient aucune chance de s'affranchir de ces attentes. » Mais Hafsa voulait plus. Elle rêvait d'indépendance et souhaitait subvenir aux besoins de sa famille. En 2017, elle a rejoint le programme de Développement Économique Local en Tanzanie (TLED), financé par Cuso International, et tout a changé pour elle. Formation, mentorat, accès à des ressources : Hafsa a développé de nouvelles compétences et elle s’est trouvé une nouvelle mission de vie.

Aujourd'hui, elle dirige une entreprise prospère. Son revenu annuel est passé de 2 millions à 15 millions de shillings tanzaniens, ce qui lui permet de prendre soin de ses enfants et de ses parents. Elle emploie également 13 personnes, principalement des femmes. Un succès personnel, et profondément communautaire. 

« Je veux autonomiser les femmes, surtout celles qui ont été ignorées, » dit-elle. 

Son message pour les donateurs et donatrices de Cuso? « Peut-être que votre aide vous semble modeste, mais pour nous, cela change tout. » 

L’histoire d’Hafsa est un puissant rappel : lorsqu’on donne une chance aux femmes, elles ne se contentent pas de réussir. Elles renforcent des communautés entières.