CATALYSEUR

Magazine des anciens de Cuso International
Automne 2022

Unies contre la crise alimentaire au Pérou

Dans ce numéro, vous découvrirez le système alimentaire des pots communs au Pérou, un réseau de soupes populaires gérées par des femmes pour nourrir les plus pauvres de Lima, un projet en République démocratique du Congo (RDC) qui apporte un soutien important aux jeunes afin de créer une croissance économique plus inclusive et équitable, et comment un partenariat que nous avons initié il y a cinq ans avec des communautés autochtones éloignées dans les Territoires du Nord-Ouest continue à apporter un soutien concret aux étudiants. Ces histoires sont des témoignages de première main sur la façon dont nos volontaires, comme vous, et nos programmes font une différence dans la vie des gens dans le monde entier.

Cover of Catalyst Magazine, two Peruvian women in a garden smiling

Page couverture :Maura Ramos (à gauche) et Liz Polanco Ramos (à droite), participantes de Mujeres Unidas por la Seguridad Alimentaria y Ambiental (MUSA).

Photographe : Marlon Flores

Mot du chef de la direction

Comme toujours, vous trouverez en ces pages les récits passionnants et inspirants de nombreux participants, coopérants-volontaires, donateurs et anciens de Cuso International. Ces récits témoignent concrètement de la différence que nos programmes font dans la vie des gens aux quatre coins du monde.

Dans ce numéro, vous découvrirez des personnes qui s’activent pour éliminer les obstacles à l’éducation des adolescentes éthiopiennes, des projets d’agriculture durable en Jamaïque qui favorisent l’intégration des femmes handicapées et les résultats tangibles et constants de notre partenariat avec des communautés autochtones des Territoires du Nord-Ouest.

Nos partenaires et participants sont une véritable source d’inspiration pour nous. Et c’est pour mieux les servir que nous avons revu notre mission, notre vision et nos objectifs au cours la dernière année. Le but ultime de cette démarche : déterminer les meilleures façons de donner aux personnes qui vivent dans la pauvreté la possibilité d’améliorer leurs conditions de vie. Le résultat de cette profonde réflexion – à laquelle bon nombre d’entre vous ont participé – est notre nouveau plan stratégique quinquennal, qui sera lancé au début de 2023. Ce plan stratégique guidera notre collaboration avec nos partenaires sur le terrain et les mesures que nous mettrons en oeuvre pour éliminer les causes des inégalités socioéconomiques et améliorer les conditions de vie des groupes marginalisés. Il illustre également notre engagement en ce qui concerne nos trois grandes priorités : la promotion de l’égalité homme-femme et inclusion sociale ; l’amélioration de la résilience économique grâce à des solutions durables; et l’action climatique.

Je tiens d’ailleurs à exprimer ma reconnaissance au groupe de travail chargé de la planification stratégique, à l’équipe de rédaction, au personnel, au conseil d’administration et à nos partenaires pour leur dévouement et leur précieuse contribution durant ce processus, ainsi qu’à tous les membres de la grande famille de Cuso International qui nous ont fait part de leurs idées, de leurs réflexions et de leurs commentaires. Je vous communiquerai le contenu de ce plan au cours des prochains mois. Une belle aventure nous attend !

Nicolas Moyer, Chief Executive Officer
Nic Moyer signature

Nicolas Moyer 

Chef de la direction de Cuso International

ARTICLES

Two Peruvian woman smiling at the camera and holding plates of food

Des pots communs péruviennes s’attaquent à la crise alimentaire croissante tout en créant des réseaux de leaders féminins

Les "pots communs" ou cuisines communautaires se sont développés dans toute la ville de Lima, au Pérou, offrant un réseau de protection sociale unique contre l'escalade de la crise alimentaire.

Garantir l’égalité des chances aux Camerounaises

TechWomen Factory offre à Nadege et à d'autres femmes camerounaises un nouveau départ.

A Black woman with braids smiling at the camera
A young Black man in a striped t-shirt sitting at a computer and smiling at the camera

Se mobiliser pour la communauté LGBTQ+ en République démocratique du Congo

Assurer une croissance économique sûre, inclusive et équitable pour les jeunes femmes et les jeunes LGBTQ2I en République démocratique du Congo.

Soutenir les élèves dans les Territoires du Nord-Ouest pour élargir leurs perspectives d’avenir

Le soutien du bénévole Patrick Woodcock ouvre des perspectives aux jeunes étudiants des Territoires du Nord-Ouest.

A young man in a hoodie standing in front of a book shelf
A Black woman with a floral shirt and a mask smiling at the camera

Un projet d’agriculture durable à la rescousse de femmes handicapées en Jamaïque

Qu'il s'agisse de cultiver des légumes ou de développer des communautés plus saines, les bonnes conditions sont nécessaires pour réussir.

En Tanzanie, les femmes et les jeunes cultivent l’espoir et leurs potagers

Le projet Kizimba Business Model promeut les possibilités d'emploi indépendant dans l'agriculture et l'agroalimentaire pour les femmes et les jeunes, comme Donatila.

A Black woman with sunglasses holding a tray of crops
A group of young people having a conversation

Educational program encourages young Ethiopian girls to speak up and pursue their dreams (will get French on site)

Démanteler les obstacles existants à l'enseignement supérieur pour les femmes.

SOUVENIRS D’AUTREFOIS

Reconnaissez-vous quelqu’un? Rafraîchissez-nous la mémoire en nous racontant vos souvenirs entourant cette photo ou en identifiant les personnes qui y apparaissent. Écrivez-nous à editor@cusointernational.org. Nous publierons vos souvenirs dans le prochain numéro du Catalyseur.

A group of 18 people of different ages smiling in the mountains
A group of about 30 people standing on steps, black and white

Aviez-vous reconnu quelqu’un sur cette photo? Nous avons demandé à nos lecteurs et lectrices de nous envoyer leurs réponses, en voici une.

Bonjour tout le monde ! Je m’appelle David Beer. J’ai commencé mon Service bénévole canadien du Commonwealth en 1961, à l’Université de Toronto. Puis avec Cuso jusqu’en 2000, dans l’Afrique du Sud libérée de l’apartheid. Je faisais partie de la photo du groupe de l’ECSA de Souvenirs d’autrefois, prise à l’été 1966 devant l’hôtel de ville de Montréal. »

– David Beer | Jamaïque, 1963–1964; Zambie, 1964

AVIS DE DÉCÈS

Honorons nos coopérants-volontaires

Annie, an older woman with white hair smiling at the camera

Annie Demirjian

Nigeria, 1979 - 1981
Après une longue et courageuse bataille contre le cancer, Annie a rendu son dernier souffle à l’âge de 68 ans. Née dans une famille arménienne, Annie a émigré de Syrie à l’adolescence. Installée à Toronto, elle a fait des études de premier cycle au Collège Glendon de l’Université York, puis une maîtrise en économie spécialisée en gestion de projets de développement international à l’Université du Québec à Montréal. Annie était une femme douce, généreuse, aventureuse et infatigable qui adorait sa famille, ses amis et sa communauté, au Canada comme ailleurs dans le monde. Elle laisse dans le deuil ses sœurs, ses frères, son conjoint, sa famille d’adoption et les nombreux amis qu’elle s’est faits tout au long de sa carrière à l’ONU. Annie a travaillé pour le bien commun toute sa vie, que ce soit avec Cuso International, dans la fonction publique fédérale ou à l’ONU. Elle participait à tous les projets avec cœur, dévouement et compassion. Elle continuera à inspirer et à guider toutes les personnes qui ont eu la chance de rencontrer cette femme fabuleuse et courageuse.
Diane, an older woman with short blonde hair smiling at the camera

Diane Gasner

Colombie 1975-1978
Diane s’est éteinte paisiblement dans la matinée du 29 avril 2022, à l’âge de 81 ans. Précédée dans la mort par son fils Danny, elle laisse dans le deuil son mari Stan, son fils Wayne et sa femme Jing. Diane, qui a commencé sa carrière de physiothérapeute en 1963, a travaillé dans de nombreux hôpitaux de Toronto. Elle vivait sa vie au maximum. Elle adorait faire du canot, particulièrement en eau vive, skier et prendre des risques. C’était aussi une grande voyageuse. Elle a d’ailleurs foulé le sol d’une quarantaine de pays sur quatre continents avec son mari, Stan. On se souviendra de son rire communicatif, de son fabuleux sourire et de volonté profonde de venir en aide aux gens.
An older man smiling at the camera

William James Smith

Zambie, 1974-1976
James s’est éteint paisiblement à l’hôpital le 12 avril 2022; il avait 79 ans. Il laisse dans le deuil son épouse bien-aimée, Shirley (née Peace), ainsi que ses trois enfants, Shane, Lynn (Mike) et Troy « Abdullah » (Zaynab). Danika, Parker, Cohen, Sabia, Abbas, Haneefah, Neve, Adam, Eesa et Noah adoraient leur « Poppa ». C’était aussi le frère adoré de Norma Ann et de feu Richard « Dick » (Hope). James laisse dans le deuil ses nombreux amis et membres de sa famille élargie. Cet ancien professeur de musique du Conseil scolaire de langue française d’Ottawa-Carleton a transmis l’amour de la musique à de nombreux élèves. Une passion qui ne s’est pas démentie pendant sa retraite, alors qu’il a faisait partie de plusieurs orchestres, dont Mellow Tones, Grey Jazz et Christ Church Bells Corners Band.
Headshot of an older man with white hair and a moustache

Ian Thornley Smith

Tanzanie, 1972-1974
Ian s’est éteint paisiblement à la maison, entouré de sa famille et de ses amis, le 6 juin 2022, après une brève maladie. Époux bien-aimé de Sharlyn « Charlie » Ayotte et père adoré de Shannon Bertrand, née Deault (Greg Bertrand), Ian était aussi le grand-père aimant (G’Pa) de Linc Higgison, Wynter Bertrand et Taylor Deault (Jordan Lepine) et l’arrière-grand-père adoré de Brooklynn, Wren et Noah Lepine. Né à Hamilton, en Ontario, le 23 juin 1951, Ian a déménagé avec sa famille à Pierrefonds, dans la région de Montréal, au Québec, où il a grandi. Son diplôme de l’Université du Nouveau-Brunswick en poche, il est parti à Moshi, en Tanzanie, avec Cuso International, où il a enseigné dans une école secondaire pendant deux ans. Escalader le Kilimandjaro, participer à la fameuse course des Bermudes et nager en Antarctique furent les plus grands moments de ses nombreuses aventures à travers le monde. Golfeur enthousiaste et passionné de hockey (à la télé et sur la glace), Ian était connu pour son chili épicé du Super Bowl. Ian et Charlie se sont construit une demeure enchanteresse (Chateau Fentiman) le long de la rivière Rideau, dans le quartier Vieil Ottawa-Sud, où ils ont passé des années merveilleuses et accueilli des hôtes des quatre coins du monde. Homme de cœur, bon père de famille, ami loyal et hôte généreux, Ian laisse un gros vide dans la vie de ses proches, qui ne l’oublieront jamais. Puisse-t-il reposer en paix.
Headshot of an older woman with dark curly hair

Rita Stern

Nigeria, 1969-1971
Rita, née le 6 décembre 1946, s’est éteinte paisiblement le matin du 2 janvier 2022 à Vancouver après une longue maladie. Dans les années 1970, Rita a étudié la psychologie et la sociologie à l’Université Concordia, au Québec. C’est là que son intérêt pour la santé des femmes et le changement social et politique au service du mouvement naissant de défense de la santé des femmes est né. Par la suite, Rita a travaillé comme coordonnatrice nationale du programme fédéral de consommation non médicale des drogues. L’élément marquant du début de sa carrière fut ses deux années passées avec Cuso International au Biafra, au Nigeria. Son expérience avec Cuso a réitéré son désir que les femmes aient la possibilité de prendre elles-mêmes les décisions médicales les concernant. Rita aurait été la première à dire qu’elle a eu une belle vie. Elle laisse dans le deuil plusieurs amis au Canada et aux États-Unis. Vous êtes invités à faire un don à son nom à l’un des organismes suivants : Sheway, un programme du Vancouver Native Health Society Downtown Eastside Women’s Centre (Vancouver), ou Cuso International.
An older man smiling at the camera

David McGregor Thomson

Bolivie, 1968
David Thomson est décédé le 24 juillet 2021 à Sechelt, en Colombie-Britannique.  Il était le frère chéri de Lyn et Jeannie, le père d'Errol (Karen) et Rowan (Kevin), le grand-père de Moira et Torin. Il laisse dans le deuil sa famille et ses amis partout dans le monde. On se souviendra de David pour son grand cœur, son rire fort et contagieux, ses accolades enthousiastes et son sourire facile.  Il avait une grande joie de vivre.  Après avoir enseigné en Bolivie - où il s'est fait des amis pour la vie et a appris à aimer la langue, la culture et la musique - David a enseigné les mathématiques et les sciences au secondaire pendant 30 ans à Ottawa.  Fervent coureur, il a terminé plusieurs marathons et aimait passer du temps à l'extérieur, se rendant souvent au travail en vélo ou en courant.  Il aimait la musique et s'est produit dans plusieurs chorales à Ottawa et sur la Sunshine Coast. Après avoir pris sa retraite, David a déménagé à Sechelt pour prendre soin de ses parents.  Il aimait faire partie de la communauté très unie, faire du bénévolat à la banque alimentaire, s'immerger dans de nombreuses activités et groupes, et participer à la vie religieuse à l'église unie St. Il aimait aussi visiter sa famille et ses amis à Ottawa. La nature gentille et douce de David nous manquera beaucoup.

PLEINS FEUX

A Black woman with a blue shirt smiling at the camera in front of a wooden door

#JeSuisCuso

Dr. Maria Johnson Sallah
Tanzanie, 2022

« #JesuisCuso parce que j’aime aller au-devant des gens et répondre à leurs besoins en leur transmettant mes connaissances et mon expérience. Je souhaite depuis longtemps partager mes compétences aux filles victimes de violence sexiste pour les aider à surmonter leurs blessures et à réaliser leurs rêves. Ce que je préfère dans la coopération volontaire, c’est de voir naître l’espoir et la confiance en soi chez les gens. Les voir revivre et caresser de nouveaux projets d’avenir. Cuso m’a permis d’observer de tels changements au quotidien. »

Maria Johnson Sallah fait de la coopération volontaire en Tanzanie au sein de l’AGAPE Knowledge Open School (AKOS). Elle y enseigne la biologie et y fait du counseling en santé auprès des jeunes filles.

« Je suis particulièrement fière des vidéos d’apprentissage que nous avons créées, car les élèves continueront à les utiliser longtemps après mon retour au pays. »

#JeSuisCuso

Thi Kim Quy Nguyen
Fort Resolution, Territoires du Nord-Ouest, 2021–2022

#JesuisCuso parce que la mission de Cuso, c’est-à-dire recourir à l’éducation pour autonomiser les groupes marginalisés, correspond à mes intérêts, mes connaissances et mes compétences. Ma partie favorite de la coopération volontaire est de voir l’impact du travail que je fais auprès des jeunes sur leur motivation, leur curiosité intellectuelle et leur amour de l’apprentissage.

Kim est aide-enseignante à l’École Deninu à Fort Resolution, dans les Territoires du Nord-Ouest.

A woman in a red winter jacket smiling and laying in the snow

À PROPOS DES ANCIENS

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Cuso International Logo

Peter Bursztyn

Kenya, 1968-1972
Mes années avec Cuso remontent à une autre époque. En marchant sur le campus de l’Université Queens, j’ai vu une affiche de Cuso et je suis entré. Quelques heures plus tard, sous un magnifique soleil printanier, j’ai réalisé que je venais de m’inscrire pour une affectation de 2 ans. J’avais 24 ans. Un mois plus tard, je commençais mon cours 101 de swahili et de culture est-africaine en vue de mon départ pour Nairobi, au Kenya, au mois de juin suivant. J’ai commencé à enseigner la physiologie au premier groupe d’étudiants en médecine du campus de Nairobi de l’Université de l’Afrique de l’Est. Je me suis rapidement fait deux bons amis : un Écossais qui m’a convaincu d’acheter une ville Land Rover avec sa famille; et la conservatrice du Musée national du Kenya, qui m’invitait à ses nombreux safaris aux quatre coins du Kenya. Bien que je sois allé au Kenya pour y enseigner, les Africains avaient beaucoup à m’apprendre : des leçons de vie qui me sont toujours utiles un demi-siècle plus tard. Il m’a fallu quelques mois pour apprendre comment présenter un sujet technique à des étudiants qui parlaient parfois peu anglais. (L’anglais était la troisième ou la quatrième langue de bon nombre d’entre eux, qui l’avaient appris au secondaire!) Comme on m’a demandé de prolonger mon séjour, j’ai finalement passé quatre ans sur le terrain. Pendant mes expéditions dans l’arrière-pays, j’ai découvert comment les gens parvenaient à survivre dans un environnement difficile. Un jour, j’ai cueilli des plantes pour l’arboretum de Nairobi en compagnie de deux jeunes hommes reconnus pour savoir parler swahili. Nous avons passé quatre jours à cueillir des plantes dans la région. J’étais particulièrement fasciné par les forgerons. À l’aide d’outils très simples, ils fabriquaient du matériel agricole, des machettes et des pointes de lance. Je me souviens entre autres de deux forgerons qui travaillaient des minerais locaux sur des feux alimentés au charbon. Ils utilisaient une technique vieille de 3 000 ans, qui tirait son origine de Meroë, au Soudan, à 1 000 km au nord de chez eux. Ils fabriquaient notamment de petites pinces servant à retirer les épines. Ils fabriquaient également de magnifiques bijoux en fer, en cuivre et en aluminium. Ils faisaient même des pièces automobiles sur demande! J’ai trouvé les Africains en milieu rural courtois et généreux. Et ils s’attendaient au même comportement de ma part. J’espère que je ne les ai pas déçus.
A Black woman with grey hair and glasses smiling at the camera

Dr. Mary Anne Chambers

Conseil d’administration de Cuso International, 2014–2017
Mary Anne Chambers, championne de longue date en matière d’éducation et ancienne membre du conseil d’administration de Cuso, vient d’être nommée chancelière de l’Université de Guelph. Dr. Chambers quitte la Jamaïque en 1976 pour s’installer au Canada. À son arrivée, elle entre à la Banque Scotia, où elle occupera plusieurs postes, jusqu’à atteindre celui de vice-présidente directrice. En 2002, elle prend une retraite anticipée et se lance en politique l’année suivante. En 2003, elle est élue députée libérale et devient ministre de la Formation et des Collèges et Universités, puis ministre des Services à l’enfance et à la jeunesse. En tant que ministre, elle annoncera les plus gros investissements récurrents dans les études postsecondaires depuis 40 ans et améliorera de façon notable les politiques et le financement de l’aide financière aux études. De plus, Mme Chambers a reçu Ordre de l’Ontario, la Médaille du jubilé d’or de la reine Élisabeth II, la Médaille du jubilé de diamant de la reine Élisabeth II, la Médaille du mérite du premier ministre de la Jamaïque, le Prix du vice-chancelier de l’Université des Antilles et le Prix Femmes de mérite du YWCA de Toronto. Mme Chambers est actuellement membre du conseil d’administration du Centre de recherches pour le développement international, agrégée supérieure de recherche à l’École Glendon d’affaires publiques et internationales de l’Université York et conseillère spéciale pour la stratégie antiracisme envers les personnes noires de la Ville de Markham.
A group of four diverse woman smiling at a camera at an event

Cuso International participe à une activité du Manyatta Network

Le 22 juillet, le Manyatta Network a tenu sa toute première activité en personne depuis le début de la pandémie. Plus de 100 personnes issues de la diaspora africaine et caribéenne et de différents horizons professionnels y ont participé. Tina Sweeney, l’agente principale de la sensibilisation et des partenariats de Cuso International, a donné des nouvelles de notre organisation et invité les membres de la diaspora à s’y impliquer. Les anciennes coopérantes-volontaires Abisola Olaniyi et Imaeyen Okon étaient également de la partie pour parler de leur expérience sur le terrain. Le Manyatta Network est un organisme sans but lucratif ayant pour mandat de créer des occasions de réseautage pour la diaspora africaine. L’organisme milite pour le changement
A book cover called "A Boomer in Kenya"

Donald Houston

Kenya, 1967-1969
Ma femme Cheryl et moi avons fait de la coopération volontaire avec Cuso au Kenya de 1967 à 1969. Je suis sur le point de publier mon deuxième livre, intitulé A Boomer in Kenya : Coming of Age in the 1960s, qui se veut la suite de mon premier ouvrage A Boomer in Lachine : Growing Up in the 1950s. J’espère reprendre contact avec d’anciens coopérants-volontaires que nous avons connus à l’époque. Mme Skubovius, une entrepreneure bien établie et une bénévole dévouée, s’est dite honorée par ce prix et reconnaissante des messages aimables qu’elle a reçus. « Je voulais simplement mettre l’épaule à la roue. Quand j’ai commencé à m’impliquer, je me disais que j’avais des idées et des aptitudes pour les exprimer. Et je voulais donner un coup de pouce à ma communauté. Quand j’aide quelqu’un, je vois le potentiel dans cette personne. Ça me donne des idées etle courage nécessaire pour continuer. »
An older man smiling with glasses and a hard hat on a construction site

Graham R. Prokopetz

Togo, 1987-1989
Graham Prokopetz, un plombier détenteur du Sceau rouge et superviseur des opérations sur le terrain chez Botting and Associates, à Calgary, a reçu le Prix Darryl Cruickshank de l’industrie du Sceau rouge 2022. Ce prix rend hommage à des partenaires de l’industrie pour leur contribution exceptionnelle à la promotion ou au développement de la formation en apprentissage en milieu de travail au Canada. M. Prokopetz a reçu ce prix pour son bénévolat et son travail exceptionnel, de même que pour son sens du leadership inspirant pour la future génération de gens de métier. L’impact de M. Prokopetz est majeur, lui qui a passé des années à donner de la formation sur l’installation et l’entretien de projets d’assainissement de l’eau pour Cuso International et l’UNICEF en Afrique, dans le Pacifique Sud et en Amérique centrale. De plus, M. Prokopetz a été intronisé à l’Alberta Trades Hall of Fame en 2021, un programme qui souligne la contribution exceptionnelle des enseignants et des professionnels à l’avancement des métiers spécialisés et à la réussite de leurs étudiants et de leurs collègues.
An older woman with gray hair and a scarf

Marilyn Skubovius

Ouganda, 1970-1972
Marilyn Skubovius reçoit la Citizen of Distinction 2021 de la Morden Area Foundation. Ce prix vise à souligner l’apport de citoyens qui, par leur engagement de longue date et leur leadership exceptionnel, ont démontré leur détermination à faire de la ville et de la région un endroit où il fait bon vivre, faire du tourisme et passer du bon temps. Mme Skubovius, une entrepreneure bien établie et une bénévole dévouée, s’est dite honorée par ce prix. « Je voulais simplement mettre l’épaule à la roue. Quand j’ai commencé à m’impliquer, je me disais que j’avais des idées et des aptitudes pour les exprimer. Et je voulais donner un coup de pouce à ma communauté. Quand j’aide quelqu’un, je vois le potentiel dans cette personne. Ça me donne des idées et le courage nécessaire pour continuer. »
Cuso International Logo

David Smith

Mozambique, 1981-1983
J’étais technicien agricole. Le but de mon affectation a changé avant même mon arrivée au Mozambique, puisque la guerre ravageait le pays et les régions rurales. J’ai finalement fait cinq affectations différentes en deux ans. J’ai beaucoup de choses à dire sur cette période! Par la suite, j’ai fait carrière dans le secteur du développement. J’ai travaillé dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie pour différentes ONG internationales. J’ai une expérience unique de cette période de changements intenses. L’Afrique est encore aux prises avec bon nombre des enjeux déjà présents en 1984. J’aimerais partager mon expérience sous différents formats, puisque j’ai rédigé des textes. J’aimerais aussi entrer en contact avec d’autres coopérants-volontaires de Cuso.
A white woman in a sari sitting amongst a group of South Asian adults

Thomas Symington

Sierra Leone, 1975-1976
J’ai adoré voir la photo de Martha Nixon et lire sur son expérience de terrain dans le numéro du printemps 2022 du Catalyseur. « On peut dire que le voyage de Martha Nixon à bord d’un avion du ministère de la Défense nationale, en 1964, allait influencer la trajectoire de sa vie. Elle se rend alors en Inde comme coopérante-volontaire de Cuso afin de travailler dans un ashram au Bengale-Occidental. C’est toute une aventure pour elle de quitter sa petite ville québécoise. » La famille de Martha a passé des vacances d’été dans la maison de mes parents, à Calgary. Ils venaient rendre visite à la famille Francis (Dr Jim, sa femme Marg et leurs enfants Peggy, Pam et Bobby), qui vivait à côté de chez mes parents, qui étaient absents pendant cette période. Ils leur ont donc loué leur maison. Les parents de Martha (Bob et Marguerite), sa sœur Cheryl et son frère (dont j’ai oublié le nom) ont donc habité dans notre maison familiale. Je me souviens que Martha avait demandé à mon père de lui écrire une lettre de recommandation pour sa candidature pour Cuso. Ça fait un bail! C’était la première fois que j’entendais parler de Cuso. Je suis ensuite parti en Sierra Leone avec Cuso en 1975. Les deux maisons (qui étaient de nouvelles constructions en 1955) ont été démolies depuis, mais mes souvenirs sont toujours intacts.

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Nous voulons ressentir ce que vous avez vécu, voir ce que vous avez vu et comprendre l’impact de votre expérience sur votre vie.