Une formation taillée sur mesure pour aider les Tanzaniennes à développer leur entreprise
Récits
Lorsque Celina Chibanda fonde Mategemeo Vegetables Supplies dans les années 1990, elle n’imaginait pas parvenir à bâtir une entreprise aussi florissante.
En 1994, Celina s’installe à Iringa avec son mari, appelé dans la région par son travail. Alors qu’elle cherche à obtenir un emploi dans une église du coin, elle rencontre une jeune femme qui vend sa sauce tomates dans le quartier. Curieuse, Celina lui demande comment s’y prendre pour faire comme elle. La jeune femme lui explique alors qu’elle a appris à faire de la sauce auprès du partenaire de Cuso International, la Small Industries Development Organization (SIDO).
Déterminée à en savoir plus, Celina entreprend la formation de la SIDO en 1999. Elle y apprend alors comment transformer des aliments, puis se lance dans la fabrication de beurre d’arachide, de pâte d’ail, de farine et d’huile d’arachide.
Après avoir obtenu un prêt de démarrage de la SIDO, Celina participe au projet de développement des entreprises tanzaniennes (projet T-LED) qui l’aide à formaliser ses activités et à obtenir les certifications nécessaires.
Un peu plus tard, son entreprise étant en pleine croissance, Celina embauche trois femmes pour l’aider. « En Tanzanie, les femmes manquent de confiance et n’osent pas travailler, explique-t-elle. Elles ont besoin d’un coup de pouce. »
L’entreprise de Celina lui permettra d’envoyer ses quatre enfants à l’école et à l’université. « Cela a fait une énorme différence dans notre vie », souligne-t-elle.
Grâce à la SIDO, Celina a passé un mois en Allemagne pour réseauter et apprendre d’autres femmes sur son industrie. « Nous allons exporter de nouveaux produits en Allemagne », précise-t-elle fièrement.
Celina est convaincue que l’aide de la SIDO a été cruciale dans la croissance rapide de son entreprise. Elle est aussi consciente du rôle majeur des volontaires de Cuso International dans la vie des gens. « Les volontaires sont importants pour la SIDO et Cuso International, explique-t-elle. Nous sommes ici grâce à eux et elles. Les volontaires me rendent fréquemment visite pour s’assurer que tout va bien et pour m’encourager. »
En ce qui concerne l’avenir de son entreprise, la femme de 65 ans ne prévoit pas prendre sa retraite de sitôt. Elle espère plutôt que sa fille se joindra à elle. « J’aime travailler. J’adore ça, souligne-t-elle. Lorsque ma fille est avec moi, on travaille ensemble. C’est très agréable. »
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