Tanzanie : Un programme contribue à renforcer la stabilité économique des familles
Récits
Pour Rajabu, trouver un emploi a été un véritable défi.
Né et élevé à Morogoro, en Tanzanie, Rajabu a déménagé à Dar es Salaam, mais il s’est rendu compte qu’il ne pouvait pas y gagner sa vie. Sa femme et ses deux garçons étant restés au pays, Rajabu est retourné à Morogoro.
Lorsqu’un ami proche lui a parlé du partenaire local de Cuso International, la Sokoine University Graduate Entrepreneurs Cooperative (SUGECO), et des formations qu’elle propose, il a décidé d’y adhérer.
SUGECO a fourni à Rajabu un espace, lui permettant de démarrer une pépinière d’arbres fruitiers. En participant à différentes formations, Rajabu a acquis les compétences techniques et humaines nécessaires pour opérer son entreprise.
« La chose la plus importante que j’ai apprise est la gestion d’une entreprise », a-t-il déclaré.
La vie de Rajabu s’est améliorée depuis qu’il s’est joint SUGECO. Son revenu moyen est passé de 1 000 à 5 000 shillings tanzaniens par jour. Ce revenu l’a aidé à subvenir aux besoins de sa famille, à payer le loyer de sa maison, à envoyer ses enfants à l’école et à couvrir d’autres frais de subsistance. Il a également pu partager les compétences qu’il a acquises avec d’autres jeunes qui travaillent dans ce secteur.
SUGECO est une organisation basée à Morogoro qui soutient le développement de l’agro-industrie, la création d’emplois, le développement communautaire et la prospérité économique.
Avant de se rendre à SUGECO, Esther travaillait dans l’industrie de transformation du tabac, mais lorsque l’usine a fermé, elle a perdu son emploi. Elle a dû chercher une autre source de revenus.
« Avant SUGECO, il fut un temps où je devais dormir sans manger. Après avoir rejoint SUGECO, j’ai commencé à percevoir des revenus et je suis en mesure de manger et de satisfaire d’autres besoins fondamentaux », a-t-elle déclaré.
Esther a eu l’occasion de participer à la récolte du piment Habanero, ce qui lui permet de gagner en moyenne 5 000 shillings tanzaniens par jour.
Le mari d’Esther travaille également à la récolte pour SUGECO, ce qui signifie que l’emploi du couple est saisonnier. Pendant la saison morte, Esther développe son artisanat, fabriquant des bijoux et des paniers, et apprécie le capital qu’elle peut tirer de cette autre initiative. Pour l’instant, elle vend ses produits dans la rue, mais elle espère avoir accès à un kiosque permanent sur le marché dans un avenir proche.