Rencontrez les spécialistes du Programme autochtone du Nord de Cuso basés à Iqaluit, au Nunavut : Delaney (Del)

Récits

Meet Cuso’s Northern Indigenous Program Specialists based in Iqaluit, Nunavut: Delaney (Del).

Même à un jeune âge, Del savait qu’iel voulait s’impliquer pour aider les gens de sa communauté.

Del a commencé en organisant sa première collecte de fonds, une campagne de collecte d’oursons en peluche. En se joignant à sa mère, une bénévole passionnée, elle a commencé à faire du bénévolat lors d’événements comme le Relais pour la vie.

« Ça toujours été quelque chose qui m’a beaucoup intéressée. »

Depuis lors, Del a travaillé pour de nombreuses organisations, œuvrant à protéger les droits des gens. En particulier, Del travaille avec les jeunes et crée un environnement où la santé mentale est favorisée. Cela inclut sensibiliser les gens aux ressources disponibles.

Que ce soit en faisant du bénévolat à la soupe populaire ou lors d’un événement local, elle connaît l’importance d’avoir de la nourriture incorporée.

« Tellement de personnes ont des difficultés avec l’insécurité alimentaire », a dit Del. « Je pense que c’est vraiment important de nourrir la communauté quand je peux et de m’assurer que les événements offrent de la nourriture comme option. Parce que peux-tu vraiment venir à un événement entièrement présente si tu as faim ? »

À travers tout le travail que Del fait dans la communauté, l’un des plus gros obstacles qu’elle voit est l’histoire des pensionnats autochtones. Le risque de suicide est aussi un obstacle. Il y a aussi un niveau de traumatisme sans fin; une ligne sans fin de problèmes qui arrivent aux jeunes de la communauté et il peut être difficile de se remettre d’un traumatisme quand tu le vis de façon constante.

Il y a beaucoup de travail qui se fait pour avoir un impact sur ces obstacles, mais Del sent que la communauté a besoin de voir le gouvernement se montrer davantage. Cela inclut du financement pour des programmes qui visent à réduire les coûts de la nourriture, et du logement pour les gens déjà dans la communauté. Les taux d’intimidation doivent diminuer et la communauté a besoin de voir plus de programmation pour les adolescents au-delà des sports, comme des programmes basés sur les arts. Il devrait aussi y avoir un programme de mentorat avec les adolescents dans la communauté, a dit Del.

« Non seulement il y a cette influence positive, c’est quelqu’un sur qui ils peuvent compter, et ils sentent qu’ils peuvent compter dessus. Quelqu’un avec qui ils peuvent bâtir une relation qui a vécu dans la communauté, qui ne va pas partir, quelqu’un qui est dédié à vivre ici et rester ici et être présent dans leur vie de façon constante. »

Del a vu des changements encourageants dans la communauté, surtout dans la façon dont les attitudes envers l’identité de genre sont devenues plus inclusives.

« Dans une époque maintenant où on voit tellement de haine montante et de combat contre l’équité et l’égalité et les droits humains et la diversité et l’inclusion et toutes ces choses étant remises en question par des extrémistes de droite particulièrement, je crois vraiment que c’est crucial qu’on n’abandonne pas l’espoir. Abandonner l’espoir est exactement ce qu’ils veulent qu’on fasse, et on peut pas faire ça parce que si on veut voir un monde équitable, on doit être prêt-es à se battre pour ça et ça veut dire s’accrocher à l’espoir », a dit iel.

« On le doit aux gens qui viennent après nous et on le doit aux gens qu’on aime et on se le doit à nous-mêmes. On se doit un meilleur avenir et un avenir plein d’espoir… tu peux faire beaucoup juste en t’accrochant à cet espoir et en aidant une personne. Même si tu aides juste une personne, je pense que c’est assez. »

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