Redonner au monde en devenant coopérant-volontaire
Récits
Lorsque José-Constant Grembe-Gbassinga a décidé de partir au Cameroun comme coopérant-volontaire, ce n’était pas uniquement pour réaliser un objectif professionnel. Il voulait également redonner au pays qui lui avait tant donné.
Après avoir quitté sa terre natale (la République centrafricaine, un pays déchiré par la guerre), José-Constant s’est installé au Cameroun pour y faire ses études supérieures, un parcours qui l’a finalement mené au Canada. Pendant son séjour au Cameroun, il s’est fait des amis et s’est créé une nouvelle famille. « Le Cameroun est devenu mon nouveau chez moi. Je ne m’y suis jamais senti comme un étranger, même si je venais d’ailleurs. Ce pays m’a tellement donné que je me sentais redevable. C’est pourquoi je tenais à lui redonner un petit quelque chose à ma façon. »
C’est ce désir qui l’a poussé à devenir coopérant-volontaire avec Cuso International. Le temps de son affectation comme conseiller en développement organisationnel, José-Constant a contribué à la protection des droits des indigènes dans le Sud du Cameroun, en collaboration avec l’APED, une ONG locale. Son objectif était de mettre ses connaissances en droit et en gestion au service des personnes vulnérables. « Je voulais un mandat où mes compétences seraient utiles et répondraient aux besoins de mon partenaire sur le terrain, et c’est exactement ce qui s’est passé. »
À son arrivée au Cameroun en novembre 2015, il a dirigé l’équipe chargée d’élaborer un plan stratégique afin de mieux répondre aux besoins des bénéficiaires de l’organisme et d’améliorer sa visibilité. Actuellement, il est à concevoir un plan de développement économique pour une communauté nouvellement desservie par l’APED. « Le simple fait d’être ici me procure un sentiment de fierté, explique-t-il. Le fait de savoir que je réponds à un besoin crucial pour mon partenaire et le pays en entier est très important pour moi. »
Les membres de son équipe n’ont d’ailleurs que de bons mots à son égard. « Nous ne voulons pas qu’il parte, souligne avec un sourire triste Victorien Mba, le directeur de l’organisme. Il n’a pris aucune fin de semaine de congé depuis son arrivée. Il a apporté une expertise technique extraordinaire à cette équipe. Nous ferions littéralement faillite si nous devions le payer entièrement pour le travail qu’il a effectué. »
José-Constant explique quant à lui qu’il a beaucoup aimé contribuer à l’organisme à différents niveaux. « Quand j’ai commencé mon affectation, j’ai réalisé que l’équipe avait besoin de mieux comprendre les problèmes entourant ses secteurs d’intervention, et d’élaborer une vision stratégique pour les résoudre. J’ai été heureux de l’aider à y parvenir. » Ses collègues affirment qu’il a aussi réalisé des tâches et dirigé des activités qui ne faisaient pas partie de sa description d’emploi. Il a notamment participé à des activités de collecte de fonds et contribué au renforcement des capacités des employés et des bénévoles dans différents domaines.
Le désir de José-Constant de faire de la coopération volontaire ne s’arrête pas là. Il aimerait effectivement repartir sur le terrain un jour, peu importe le pays. « Je suis prêt à partir n’importe où sur la planète comme coopérant-volontaire de Cuso International. »
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