Ouvrir de nouveaux horizons professionnels

Récits

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Marie-Hélène Bois-Brochu est devenue coopérante-volontaire à 33 ans. Auparavant, elle a travaillé pendant 10 ans comme gestionnaire de projets et terminé un MBA en responsabilité sociale et environnementale des organisations. Elle revient d’une affectation réalisée pour Cuso International au Cameroun, où elle a pu aider des communautés autochtones à faire prévaloir leurs droits face à l’industrie forestière locale. Un mandat qui lui permet maintenant d’envisager une carrière de consultante à l’international.

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Quelles ont été les surprises à votre arrivée au Cameroun ?

Le pire : le bruit et les gens qui discutent très fort. Au Québec, nous n’aimons pas beaucoup la confrontation. Au Cameroun, les gens aiment la musique forte et les discussions animées. Avec le temps, j’ai appris à différencier une conversation amicale d’une vraie engueulade !

Le mieux : l’accueil des gens. Non seulement j’ai pu m’intégrer rapidement à la vie quotidienne, mais après un certain temps, des collègues avaient oublié que j’étais une coopérante temporaire !

Foire aux questions

Parlez-nous de votre projet avec Cuso International…

D’abord, il faut savoir que l’objectif de Cuso International est de contribuer au développement d’un pays en envoyant des coopérants-volontaires qualifiés auprès d’organismes partenaires qui oeuvrent dans les axes prioritaires de l’action de Cuso International, no¬tamment le développement socioéconomique et l’égalité hommes-femmes.

En ce qui me concerne, au cours de mon affectation de 21 mois, je me suis intégrée à l’équipe du Centre pour l’environnement et développement (CED) à titre de conseillère en responsabilité sociale et environnementale.

Le CED est un organisme qui se consacre à l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles et à la sécurisation des droits des communautés situées à proximité des sites d’exploitation.

J’ai participé à la mise sur pied d’une plateforme d’échanges entre les acteurs locaux, j’ai contribué à des plaidoyers pour l’amélioration de la gouvernance des industries extractives et j’ai conçu des formations sur la responsabilité sociale et environnementale.

Le parcours d’un volontaire

Croyez-vous que cette expérience sera bénéfique pour votre carrière ?

Oui ! J’ai acquis une expérience de coopération en environnement et j’ai perfectionné mes compétences en conception de formation. Après deux ans au Cameroun, je sens que je peux m’adapter à n’importe quelle situation au Québec.

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