Le parcours de Maikol : Trouver des opportunités après les difficultés

Récits

Finding Opportunity After Hardship

Ces dernières années ont été difficiles pour Maikol, un migrant vénézuélien vivant maintenant en Colombie. Comme des millions d’autres, il a été contraint de quitter sa patrie en raison du conflit politique persistant, prenant la difficile décision de chercher la stabilité ailleurs.

Une carrière interrompue

Avant de quitter le Venezuela, Maikol s’était forgé une carrière d’analyste de crédit dans le secteur bancaire. Il avait également acquis de l’expérience dans le service à la clientèle, les centres d’appels, les ventes et comme caissier. Cependant, la crise dans son pays l’a forcé à déraciner sa vie et à chercher des opportunités à l’étranger.

Sa première étape fut le Pérou, où il a vécu pendant deux ans et demi. Sans documentation légale, Maikol a accepté des emplois informels, notamment le chargement et déchargement de camions et le travail comme chauffeur de taxi à moto. La pandémie de COVID-19 a aggravé ses difficultés, rendant sa vie de plus en plus instable. Déterminé à améliorer sa situation, Maikol a jeté son dévolu sur la Colombie, espérant légaliser son statut et trouver un emploi stable.

Un coup de main de Cuso International

Lors d’une entrevue pour un emploi temporaire en Colombie, le chemin de Maikol a croisé celui de Cuso International. L’organisation a suivi son parcours de près, identifiant les obstacles qui pourraient l’empêcher d’obtenir un emploi permanent, comme l’adaptation à un nouvel environnement de travail, les problèmes de transport et les défis liés au logement. Lorsque nécessaire, Cuso a fourni une aide financière pour atténuer ces obstacles.

« Ils ont toujours veillé sur moi », a partagé Maikol avec gratitude.

Bâtir un nouvel avenir

Ce soutien faisait partie du projet SCOPE (Sustainable Colombian Opportunities for Peacebuilding and Employment) de Cuso International. L’initiative a permis d’autonomiser les femmes, les jeunes, les survivants de conflits et les migrants vénézuéliens en les mettant en relation avec des opportunités d’emploi formel en Colombie, au Pérou et en Équateur.

Entre 2015 et sa conclusion en 2024, SCOPE a formé 23 643 personnes et facilité l’emploi formel de 14 723 personnes — dont 60 % de femmes, 79 % de jeunes, 34 % de migrants vénézuéliens et 14 % de survivants de conflits. Le projet a également renforcé 1 674 micro-entreprises.

Une année de progrès

Aujourd’hui, Maikol travaille pour Luker Chocolate à Bogotá depuis plus d’un an. Il se sent accueilli et inclus dans son nouveau rôle.

« Je me suis senti très bien ici. En tant qu’immigrant, je n’ai subi aucune discrimination et je me suis bien adapté à l’environnement de travail et à ses processus », a-t-il déclaré.

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