Faire tomber les barrières en Bolivie

Récits

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Javier Michel, coopérant-volontaire de la diaspora de Cuso International, n’oubliera jamais son voyage du Canada vers son pays natal, la Bolivie, où il a témoigné de l’impact que ses compétences pouvaient avoir sur certaines des populations les plus désavantagées.

« La personne la plus pauvre au monde est une femme autochtone, » dit Javier. Il se souvient des femmes qu’il a rencontrées, qui faisaient partie de coopératives minières au Département de La Paz, où il existe une superstition qui prétend que les femmes font fuir les minéraux. Cette croyance a fait que les femmes étaient restreintes au travail peu rémunéré à l’extérieur des mines, comme celui de trier les résidus miniers à la recherche de restants de minéraux qui pourraient s’y trouver. Beaucoup de ces femmes sont les épouses ou les filles des hommes qui sont morts dans les mines.

« Ces femmes gagnent moins de 2 $ par jour et elles sont mères de famille, » déclare Javier. « Elles doivent faire face à de nombreux obstacles liés au sexe afin d’assurer leur survie et celle de leurs enfants. »

Ces femmes sont les bénéficiaires d’une initiative qui vise à enseigner aux femmes autochtones les compétences nécessaires pour travailler dans le secteur minier. Le projet est dirigé par INFOCAL, une institution de formation technique sans but lucratif qui permet aux groupes marginalisés d’obtenir les compétences requises pour les emplois en demande.

En août 2012, Javier s’est rendu en Bolivie pour un séjour de coopération de deux ans à titre de Conseiller en financement et en développement de projet avec INFOCAL. Ses liens au pays, sa connaissance des processus gouvernementaux ainsi que la culture et le langage qu’il a commun avec le pays lui ont permis d’exceller dans son affectation.

Javier a eu l’occasion de contribuer à de nombreux projets, dont un programme de formation qui a permis à plus de 800 femmes d’apprendre un métier. Il a travaillé à un projet à partenaires multiples qui atténuera la pauvreté en milieu urbain en aidant 1 000 migrants autochtones à obtenir une formation et à trouver des emplois. Plus récemment, Javier a contribué à un projet qui offre de la formation aux jeunes pour leur permettre de travailler dans le secteur de l’énergie, un domaine où la demande est élevée à La Paz.

Le travail de Javier à titre de coopérant-volontaire de la diaspora avec Cuso International a tout simplement changé sa vie. « Je ne me vois pas passer ma vie à me soucier seulement de faire de l’argent, » dit-il. « Avoir un impact, c’est ce qui a le plus de sens dans ma vie en ce moment. »

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