Changer le cours des choses au Nicaragua

Récits

Women holding honeycomb

Parfois, la clé de la réussite prend la forme d’un prêt de démarrage, d’une formation et d’équipement d’apiculture.

L’apiculture est un travail exigeant, qui demande une formation solide. On doit apprendre à nettoyer les ruches, à approcher les abeilles sans danger, à porter les vêtements de protection appropriés, à extraire le miel et à l’empoter. C’est exactement ce que l’Association des productrices, une coopérative nicaraguayenne, enseigne à des groupes de femmes afin qu’elles maîtrisent cet art millénaire et qu’elles subviennent à leurs besoins en vendant leur miel.

Après avoir appris les ficelles du métier, les femmes apprivoisent la gestion d’une entreprise agricole. Avec l’aide des coopérants-volontaires de Cuso International, elles sortent de leur réseau de commercialisation immédiat et explorent de nouveaux marchés : marchés fermiers, boutiques d’aliments naturels, épiceries, etc.

La Torontoise Chrissy Fair a passé six mois au Nicaragua pour donner un coup de pouce à ces apicultrices. Elle ne compte plus les fois où elle a enfilé son équipement de protection (combinaison blanche, gants, bottes, chapeau et voile). Soyez sans crainte, Chrissy n’a jamais été piquée, puisqu’elles fumaient toujours les ruches pour calmer les abeilles avant de s’en approcher!

Entre les tests de goût (à propos, Chrissy dit que leur miel est pur et biologique, ce qui lui confère un goût à la fois riche et subtil, et que le miel en rayon est un vrai délice), Chrissy donnait des ateliers sur l’établissement d’objectifs commerciaux, la création de plans de marketing et le contrôle des récoltes.

Les Nicaraguayens consomment généralement leur miel sur leurs tartines. Chrissy a donc aidé les apicultrices à commercialiser leur miel comme substitut au sucre et à développer d’autres débouchés commerciaux, comme la production de cire, de pollen, de savon et de beurre.

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