Aide d’urgence pour les femmes et les familles péruviennes

Récits

||

Rosa a perdu son gagne-pain dans la foulée de la pandémie de COVID-19 et du confinement national en début d’année. Cette artisane dépend du tourisme pour subvenir aux besoins de ses filles, de ses petits-enfants et de son mari malade. Elle peine aujourd’hui à joindre les deux bouts.

Même si le déconfinement est entamé au Pérou et que certaines activités sont à nouveau permises, des milliers de personnes ont perdu leur emploi. Bien des femmes et des familles sont éprouvées.

Rosa, comme bien des personnes dépendant du tourisme, s’attend à des mois difficiles. Le pays, qui connaît encore un taux d’infection élevé, ne devrait pas voir son secteur touristique reprendre de sitôt.

Pour réagir aux difficultés croissantes rencontrées par les femmes (les cas de violence sexiste ayant augmenté exponentiellement pendant le confinement), Cuso International a rapidement mis en place un Fonds d’urgence stratégique dans le cadre de son projet « Voix et leadership des femmes » afin d’offrir de l’hébergement, des services psychosociaux et de l’aide financière aux femmes et aux filles.

« Les fonds d’urgence aident les femmes et les familles qui ont perdu leur gagne-pain et leur source de revenus, ou encore les femmes et les filles victimes d’abus ou de violence familiale, explique Pilar Garcia, directrice nationale de Cuso International au Pérou. Grâce à ce petit montant, elles pourront passer à travers l’état d’urgence provoqué par la COVID-19. »

Cuso International, en partenariat avec le Movimiento Manuela Ramos (MMR), le Centro de la Mujer Peruana Flora Tristán et l’Estudio para la Defensa de los Derechos de la Mujer (DEMUS), a aidé plus de 300 femmes et filles, dont Rosa et sa famille. Elles ont reçu de l’aide directe sous forme de trousses d’urgence contenant de la nourriture, des produits d’hygiène féminine, du savon et des masques.

Les fonds contribuent également à l’achat d’équipement de protection individuel pour le personnel soignant de première ligne. Ils servent aussi à acheter des cartes prépayées pour des psychologues, des thérapeutes et des conseillers juridiques qui offrent un accompagnement téléphonique aux femmes victimes de violence sexiste, psychologique et sexuelle, ainsi qu’aux femmes qui s’automutilent ou qui souffrent de dépression, d’anxiété ou d’attaques de panique.

Les campagnes de sensibilisation se poursuivent pour prévenir et éliminer la violence sexiste, promouvoir les règles d’hygiène et reconnaître la contribution des travailleuses de la première ligne.

Vous pouvez aider plus de familles comme celle de Rosa à recevoir une aide plus que nécessaire en faisant un don au nom de Rosa dès aujourd’hui.