16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes
Récits
Chaque jour, nous en apprenons un peu plus sur les conséquences de la pandémie de COVID-19 à l’échelle mondiale. Le début des 16 jours d’activisme pour mettre fin à la violence faite aux femmes est un douloureux rappel que la violence sexiste ne s’arrête pas en temps de pandémie. Au contraire, on rapporte une augmentation alarmante de cette forme de violence. En effet, les femmes, les filles et les personnes non binaires subissent encore plus de violence conjugale et familiale en cette période de crise. Les pertes d’emploi massives, l’insécurité alimentaire et économique, la fermeture des écoles, l’isolement et le stress lié au virus lui-même exacerbent les problèmes de violence partout dans le monde. Les organismes offrant de l’aide aux survivantes de violence rapportent une hausse de 30 à 60 % des appels et des plaintes déposées aux services de police. Cette situation est extrêmement préoccupante quand on sait qu’avant la pandémie une femme sur trois subissait une forme de violence au cours de sa vie.
Malgré les nombreux obstacles, les partenaires de Cuso ont relevé le défi de continuer à offrir leurs services. Avec l’aide du Fonds d’urgence stratégique, nos partenaires féministes au Pérou ont été en mesure d’offrir un hébergement sécuritaire aux femmes et d’adapter leurs services pour répondre aux besoins accrus des survivantes, le tout en limitant la propagation de la COVID-19. Au Bénin, le projet Femmes engagées pour la dignité humaine a trouvé des moyens originaux de poursuivre sa lutte contre la violence basée sur le genre afin d’éviter que la pratique de l’excision et des mutilations génitales féminines se poursuive de façon souterraine.
Cette année, le thème de la campagne 16 jours d’activisme est « Financez, intervenez, prévenez et collectez! ». L’objectif : rappeler l’importance de financer les services essentiels aux interventions et à la prévention de la violence sexiste à l’échelle nationale et internationale. Ensemble, prenons le temps de réfléchir, d’apprendre et d’agir pour mettre fin à la violence sexiste.
En savoir plus sur la contribution de Cuso dans ce domaine au Pérou et au Bénin.