Cuso International souligne l’importance de la lutte pour mettre fin à la violence faite aux femmes

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La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes mise sur la prévention

Cuso International se joint aux millions de personnes à travers le monde qui soulignent aujourd’hui la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Toutes les dix minutes, une adolescente meurt des suites d’un acte de violence. Par ailleurs, plus d’une fillette sur dix est victime de violence sexuelle. Le manque d’éducation, de soins de santé, de choix en matière de santé et de possibilités d’emploi sont aussi des formes de violence faites aux femmes. Cette Journée internationale nous donne la possibilité de parler d’une seule voix et de nous opposer à cette situation inacceptable. Nous ne parviendrons jamais à éliminer la pauvreté si les femmes continuent à subir de tels actes de violence.

Cuso International est fier de soutenir le thème de cette année, ainsi que le travail des femmes et des hommes – au Canada et ailleurs dans le monde – qui s’efforcent de mettre fin à la violence faite aux femmes. L’équité homme-femme et l’inclusion sociale font d’ailleurs partie intégrante de toutes nos initiatives. Au Nicaragua, par exemple, nous travaillons de concert avec l’ASOMUPRO, un organisme qui offre de la formation pour que les femmes puissent fonder des entreprises et atteindre l’indépendance financière. Bon nombre des participantes à ces ateliers ont quitté un milieu de vie marqué par la violence.

Chrissy Fair, une coopérante-volontaire de Cuso International, a travaillé avec l’ASOMUPRO. Elle a donc été témoin de nombreuses transformations. « J’ai travaillé avec Yanet, une femme qui avait du mal à joindre les deux bouts après avoir mis fin à une relation violente, explique Chrissy. J’animais des ateliers à l’ASOMUPRO afin de donner à Yanet – et à d’autres femmes comme elle – des outils pour améliorer leurs revenus et leur état de santé et, par conséquent, offrir un avenir meilleur à leurs enfants. Pendant mes six mois au Nicaragua, j’ai vu Yanet devenir plus indépendante financièrement, développer sa confiance en elle et savourer pleinement sa nouvelle liberté. Cette femme timide et meurtrie, qui avait trouvé le courage de quitter son mari, avait enfin le contrôle de sa vie. »

En plus d’être des enjeux majeurs en matière de droits de la personne, l’égalité homme-femme et l’élimination de la violence faite aux femmes sont des facteurs essentiels à l’éradication de la pauvreté et de ses conséquences désastreuses. « Les communautés, les villes et les nations sont plus prospères, plus équitables et en meilleure santé lorsque les femmes sont en mesure de réaliser leur plein potentiel et de participer à la vie économique et politique et, ce faisant, de contribuer à l’amélioration de la collectivité, explique Évelyne Guindon, chef de la direction de Cuso International. En fait, plus les femmes sont présentes sur le marché du travail, plus l’économie croît rapidement et plus les familles et les communautés prospèrent. Très souvent, c’est la violence qui empêche les femmes de participer pleinement à la société. »

Notre travail dans ce domaine passe également par le rôle crucial des hommes dans la lutte pour mettre fin à la violence et atteindre l’égalité homme-femme. En Bolivie, par exemple, nous collaborons avec le Centro de Investigación Social Tecnológica Apropiada y Capacitación (CISTAC), un organisme s’étant donné pour mission de contribuer à l’égalité homme-femme en abordant différents thèmes, dont les nouvelles formes de masculinité, les droits sexuels et reproductifs et la violence faite aux femmes. Nos coopérants-volontaires aident le CISTAC à définir et à promouvoir une vision saine de la masculinité dans le but, notamment, de lutter contre la traite des personnes, la violence faite aux femmes et la violence conjugale.