Cérémonie de clôture de la formation offerte aux sages-femmes et aux infirmières de la région de Shinyanga

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Vendredi 18 août 2017

Shinyanga, Tanzanie —Une cérémonie de clôture aura lieu le vendredi 18 août 2017 pour souligner la fin de la formation pratique de 120 sages-femmes de la région de Shinyanga. Cette formation visait à leur permettre d’acquérir des compétences cliniques en soins obstétricaux d’urgence afin d’améliorer les soins offerts aux mères et à leurs nouveau-nés.

Cette formation fait partie du projet Les sages-femmes sauvent des vies (Mkunga Oka Maisha), un projet plurinational de quatre ans dont l’objectif est de réduire la mortalité maternelle et néonatale en veillant à ce que les femmes des régions de Shinyanga et de Simiyu, notamment, aient accès à des soins de qualité. En Tanzanie, le projet est opéré par l’Association tanzanienne des sages-femmes et l’Association canadienne des sages-femmes, grâce à un partenariat avec Cuso International et au financement du gouvernement du Canada.

La plus récente formation a eu lieu du 10 juillet au 18 août 2017. Au total, ce sont six séances de formation de cinq jours qui ont été offertes à des cohortes de 20 participantes. L’objectif de cette formation est de doter les sages-femmes des connaissances et des compétences cliniques nécessaires pour pouvoir gérer les urgences obstétricales et néonatales, dans les établissements de santé comme à la maison.

Cette formation porte notamment sur la gestion des cas d’éclampsie, l’hémorragie obstétricale, le suivi du travail, l’utilisation de partogrammes, la dystocie des épaules et d’autres urgences obstétricales et néonatales.

Dans la région de Shinyanga, le projet est mis en œuvre dans quatre districts, soit Ushetu, Msalala, Shinyanga et Kahama.

La formation a été offerte dans la totalité des établissements de santé des districts d’Ushetu (25), de Msalal (22) et de Kahama (20) et dans 60 % de ceux du district de Shinyanga.

Quant aux sages-femmes participantes, 63 % d’entre elles travaillent dans des dispensaires, 26 % dans des centres de santé et 13 % dans des hôpitaux. Sur les 120 sages-femmes formées, 69 % sont des sages-femmes inscrites ayant une formation professionnelle de 2 ans et 31 % sont des infirmières et des sages-femmes autorisées ayant une formation professionnelle de 3 ans.

Une sage-femme de l’Association canadienne des sages-femmes faisait partie de l’équipe de formatrices.

Les principales activités du projet Les sages-femmes sauvent des vies sont : la création et l’animation de formations; du mentorat; et la production de matériel d’apprentissage afin d’améliorer les méthodes d’enseignement des formatrices dans le domaine de la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente, des mises à jour cliniques et des soins de maternité respectueux (SMR). Cette année, le projet avait prévu former 120 sages-femmes de la région de Shinyanga.

Les connaissances et les compétences acquises par ces 120 sages-femmes amélioreront la prestation des soins de santé maternelle, néonatale, infantile et adolescente dans la région.

formation offerte aux sages-femmes et aux infirmières