Avant la pandémie de COVID-19, Luzmila arrivait péniblement à joindre les deux bouts. Cette mère monoparentale de trois enfants habite à Lima, au Pérou. Elle y vendait des tamales et rêvait de reprendre ses études en enseignement. Sa vie n’était pas facile, mais elle s’en sortait.

La pandémie est toutefois venue tout bouleverser. Pendant le confinement, Luzmila et des millions d’autres Péruviens se sont retrouvés sans revenu, incapables de nourrir leur famille. Si le nombre de personnes mal nourries a augmenté exponentiellement partout dans le monde pendant la pandémie, la situation est particulièrement difficile au Pérou, où le taux de pauvreté a connu une hausse fulgurante.

« Toutes les portes qui m’étaient ouvertes se sont refermées. J’étais désespérée. J’avais l’impression d’avoir tout perdu », explique Luzmila.

Heureusement, avec l’appui de nos donateurs et donatrices et du programme de cuisine collective, Luzmila arrive à nouveau à nourrir sa famille et sa communauté. Grâce à vous, Luzmila et ses concitoyennes suivent des cours sur la culture maraîchère et la production alimentaire.

Pour ces femmes, une véritable sécurité alimentaire ne se limite pas à nourrir leur famille. Ça ouvre aussi la porte à de nouvelles perspectives et à la possibilité de briser le cercle de la pauvreté à tout jamais. Merci pour votre rôle majeur dans la vie des Luzmila de ce monde.

Verediana vivait dans une peur constante, s’inquiétant pour son avenir et se demandant si elle vivrait à tout jamais dans la pauvreté. Comme ses parents, qui assuraient une maigre subsistance à leurs sept enfants grâce à leur petit lopin de terre.

Lorsque Verediana est tombée enceinte, poursuivre ses études n’était soudainement plus une option.

Résultat : cette jeune mère monoparentale d’une fillette de 4 ans risquait dangereusement de faire partie des sombres statistiques de la région de Shinyanga où 78 % des femmes mariées de 15 à 49 ans sont victimes de violence sexiste.

De plus, cette région établit également de tristes records avec 59 % des mariages précoces au pays et 34 % de grossesses chez les adolescentes de moins de 18 ans.

« Pour tout dire, les femmes et les filles ne peuvent pas décider de leur vie, explique Verediana. On s’attend d’elles qu’elles se marient très jeunes et qu’elles prennent soin de leur famille. »

Faisant de son mieux pour prendre soin de sa fille, Verediana se demandait si elle pourrait un jour réaliser son rêve de poursuivre ses études et de devenir pharmacienne.

Déterminée à changer le cours de son destin, elle s’est inscrite au programme de l’AGAPE Knowledge Open School (AKOS) pour terminer ses études secondaires. Or, rien de tout cela ne serait possible sans votre soutien.

Votre générosité nous permet de continuer à envoyer des volontaires enseigner à l’AKOS pour que les filles puissent faire les études qu’elles désirent et que le mariage précoce soit définitivement aboli.

Saki n’a que 17 ans. Vêtue d’une robe de mariée aux couleurs vives, elle tremble en regardant son futur marié marcher en sa direction. Elle n’a pas choisi de marier cet homme, qui à l’âge de son père. Ses parents non plus ne souhaitaient pas vraiment ce mariage, auquel ils ont consenti en raison de leurs difficultés financières. Ce n’est pas l’avenir que Salamatou, la mère de Saki, envisageait pour sa fille.

Heureusement, Saki a évité cette union grâce au travail acharné de Queens for Peace, un groupe de défense des droits des Camerounaises. Et grâce à nos généreux donateurs et donatrices, Saki a pu poursuivre ses études et obtenir son diplôme d’études secondaire, ce que seulement 48 % des Camerounaises parviennent à faire.

Malheureusement, pour une Saki il y a de nombreuses filles qui ne peuvent éviter le mariage forcé. Au Cameroun, 30 % des filles de 15 à18 ans sont mariées. C’est pourquoi nous avons besoin de votre aide pour mettre fin à cette pratique inhumaine à tout jamais. Partout dans le monde. Pour toujours.

Nous ne pouvons vous raconter l’histoire de Saki sans vous parler de Queen Moustafa, une femme qui a aidé Saki à poursuivre ses études et à éviter un mariage forcé.

Queen Moustafa est une militante active de Queens for Peace, un groupe qui s’efforce de mettre fin au mariage infantile, précoce et forcé (MIPF) au Cameroun.

En dotant les femmes influentes et les leaders traditionnelles des connaissances et des compétences nécessaires pour informer leur entourage, Cuso International et ses partenaires locaux investissent dans des changements à long terme. Des changements porteurs de liberté pour les femmes et les filles qui pourront ainsi concrétiser leurs projets d’avenir, ce qui favorisera ultimement l’égalité homme-femme au Cameroun. Or, ce travail serait impossible sans la générosité de nos donateurs et donatrices.

Queen Moustafa est l’une de ces leaders traditionnelles, et c’est vers elle que s’est tournée Salamatou, la mère de Saki. Queen Moustafa a pu assurer une aide financière pour payer les études de Saki. Cette aide a diminué le stress financier de ses parents, qui ont ainsi réalisé que marier leur fille n’était plus la seule option possible.

Pour Salamatou, c’est clair : Queen Moustafa a évité un mariage forcé à sa fille. « Je suis reconnaissante à Queen Moustafa d’avoir ajusté ma couronne et celle de ma fille. J’espère que Saki pourra devenir une femme forte et influente comme Queen Moustafa. »

Si vous souhaitez vous aussi ajuster la couronne de femmes et de filles du Cameroun et d’ailleurs dans le monde, vous êtes à la bonne place! Merci de rendre possibles des histoires comme celle-ci.