Soixante ans plus tard, nous sommes toujours au rendez-vous!
Notre aventure a commencé avec 15 jeunes universitaires déterminés à changer le monde. Soixante ans plus tard, nous avons mené des projets dans une centaine de pays et envoyé plus de 14 000 coopérants-volontaires sur le terrain afin de promouvoir l’égalité des chances et de mettre fin à la pauvreté et aux inégalités.
Nous misons sur le long terme. Des partenariats à long terme. Des programmes à long terme. Des résultats à long terme. Nous nous attaquons aux enjeux de développement majeurs en offrant aux communautés dans le besoin un meilleur accès aux compétences indispensables pour provoquer des changements durables.
Nous faisons tourner cette page régulièrement pour présenter les centaines d'histoires et de photos que nous avons accumulées au fil des décennies.
Consultez-la souvent !
Voyage à travers les décennies
Découvrez soixante ans d'impact mondial grâce à ceux qui en ont fait l'expérience directe.
Bangladesh 2006, Jamaïque 2010-2011, Guyane 2011-2012, Canada 2016
Alastair part une première fois sur le terrain au Bangladesh. Il se rend ensuite en Jamaïque et au Guyana, mais cette fois avec sa conjointe, Candas. En 2016, il devient le tout premier volontaire nord-américain de Cuso International à Alert Bay, en Colombie-Britannique. Il y passera quatre mois, toujours en compagnie de Candas. « On passe notre vie à apprendre, souligne Candas. À la retraite, on peut utiliser son expérience pour faire une réelle différence dans les communautés moins fortunées. »
Botswana 1974-1981
Son diplôme en poche Allan se rend au Botswana à titre d’agent de planification pour le gouvernement. Ses sept années sur le terrain donneront un formidable coup d’envoi à sa carrière. Allan aura un parcours professionnel varié au gouvernement du Canada, notamment comme ambassadeur au Guatemala, au Salvador, au Venezuela et à l’Organisation des États américains. Au pays, Allan travaillera à Affaires mondiales Canada, au Secrétariat du Conseil du Trésor et à l’Agence canadienne de développement international (ACDI).
Dominique 2013-2014
Asia a été conseillère en entrepreneuriat jeunesse pour Cuso International au Dominica Youth Business Trust à Roseau, en Dominique. Elle a conçu et animé des ateliers sur le développement commercial, la microfinance et la rédaction de plans d’affaires. En 2015, Asia a obtenu la mention de Global Changemaker Youth Ambassador, qui souligne sa contribution à la justice sociale et au développement international.
Nigéria 1994-1997
La mission de Bob a toujours été de partager les connaissances canadiennes avec le reste du monde. Ce consultant a travaillé avec des pays désireux d’établir des plans pour respecter leurs obligations en vertu de la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques. Après avoir participé à la mise à jour des codes de Gestion responsable de l’Association canadienne de l’industrie de la chimie, il a poursuivi sa mission de partage des savoirs comme président de cette dernière.
Cameroun 2003-2004, Namibie 2009-2010
Brian avait 25 ans lorsqu’il s’est rendu au Cameroun comme coopérant-volontaire en informatique. À la fin de son affectation, il a passé deux mois dans un petit village camerounais pour y apprendre les coutumes, la culture et la cuisine du pays. Cette expérience a fait naître chez lui une passion pour le voyage, la cuisine et la culture. À son retour au Canada, il s’est installé au Québec pour apprendre le français et suivre des cours de cuisine française.
Viêt Nam 2003-2004
Byung est monté à bord d’un avion à destination de Hanoï en tant que spécialiste en technologies de l’information. Il est revenu au Canada complètement transformé. Les compétences informatiques de Byung étaient très recherchées au Vietnam. « J’encourage les étudiants à donner de leur temps, précise Byung, que ce soit au niveau local ou international. C’est une expérience extrêmement révélatrice. »
Mozambique 2012-2013, Myanmar 2014-2015
Chris a commencé son aventure avec Cuso International au Mozambique. Il concevait alors des ressources et outils de perfectionnement des employés et des coopérants-volontaires. Il a aussi joué un rôle crucial dans l’ouverture du bureau de Cuso International au Myanmar, où il a travaillé en 2014 et 2015. « J’ai appris qu’être un expert ne signifie pas avoir toutes les réponses, constate Chris. Il faut savoir comment aborder les questions. Il faut être ouvert aux nouvelles idées et à l’apprentissage. »
Botswana 1978-1980
Chris a travaillé deux ans au Botswana comme planificateur du développement et conseiller en politique du gouvernement local. « Le temps passé avec Cuso International fut un point de départ pour moi. Tout ce que j’ai fait depuis a commencé sur le terrain. Partir à l’étranger est une expérience en soi. Ça forge le caractère, ça renforce la confiance en soi. Ça nous ouvre les yeux sur nos capacités et nous rend plus attrayants sur le marché du travail. »
Mozambique 1998-2001, 2001-2002
Christian a travaillé avec une équipe de coopérants-volontaires canadiens et irlandais à un projet communautaire de désarmement. Après la guerre civile, des milliers de fusils, de grenades et de mines terrestres menaçaient encore la paix. L’équipe a transformé ces armes déclassées en sculptures pour promouvoir la guérison et la réconciliation. Cette exposition a fait le tour du Canada dans les années 1990. Christian a aussi fait du développement communautaire et participé à des campagnes d’information et de prévention du VIH/sida
Jamaïque 2016
Christine a travaillé avec le YMCA de Kingston, en Jamaïque, à la planification de la pérennité des services sociaux locaux. Enrichir la vie des enfants jamaïcains a changé le cours de sa vie. « Travailler avec les garçons du programme de développement de la jeunesse a été le point fort de mon séjour en Jamaïque. C’était magique de voir l’impact du renforcement positif, de l’éducation centrée sur l’apprenant et d’une alimentation saine sur eux. Le changement était presque immédiat. »
Jamaïque 1963–1964, Zambie 1964–1967, Zambie 1978–1980, Zimbabwe 1987, Zambie 1989–1991, Afrique du Sud 1994–1996, Afrique du Sud 1996–2000
L’expérience de David Beer en Afrique australe comme coopérant-volontaire et employé de Cuso International a contribué à la réponse du Canada aux tactiques d’oppression des dirigeants de l’apartheid. « On voyait les effets des bombardements et des attaques visant à supprimer les mouvements politiques, souligne David, qui était souvent consulté par les diplomates canadiens désireux de comprendre la situation sur le terrain. Ce travail a transformé à tout jamais le regard que je portais sur monde. »
Togo 1988-1990, 1991-1992, Pérou 1996 -1998, Cameroun 2013
« Travailler à l’étranger n’a pas de prix. Faire l’expérience d’autres cultures nous permet de réfléchir à nos valeurs, constate Huberte. Nous y allons pour aider, mais ce sont eux qui finissent par nous aider ». Sa première affectation avec Cuso International s’est déroulée au Togo, où elle a participé à la construction de pompes à eau. De 1996 à 1998, elle s’est rendue au Pérou pour collaborer à un projet de prévention du cancer de l’utérus.
Laos 2000-2003
Imran a été conseiller en recherche économique pour Cuso International au Laos pendant trois ans. Son rôle consistait principalement à enseigner l’économie et les méthodologies de recherche aux chercheurs de l’Institut national de recherche économique de Vientiane. « Mon expérience sur le terrain m’a appris l’importance de prendre le temps de nouer des relations solides et de comprendre le contexte général avant de poser des gestes. Cette leçon m’est restée en mémoire après mon affectation », souligne Imran.
Laos 2002-2003
Kelley a fait son affectation avec Cuso International auprès du Gender Development Group, au Laos. Son objectif : y piloter l’un des tout premiers projets de recherche sur la violence conjugale. « À mon retour au Canada, j’ai continué à travailler sur la violence faite aux femmes comme analyste de politiques au gouvernement fédéral », précise Kelley. Son amour de l’Asie du Sud-Est est évident dans ses livres, dont son roman à succès, The Merit Birds, rédigé pendant son affectation.
Jamaïque 1989-1992, 1992-1995
Après une carrière en santé publique et la création de la Sickle Cell Association of Ontario, Lillie part faire de la coopération volontaire en Jamaïque avec Cuso International. Elle contribue alors à l’ouverture et à la gestion d’une clinique médicale. Une occasion en or pour elle de mettre en pratique sa formation d’infirmière, d’éducatrice et de sage-femme dans son pays d’origine. De retour au Canada, Lillie continue d’œuvrer au sein de Cuso International, notamment en participant à la préparation des futurs coopérants-volontaires.
Zambie 1988
Inspirée par son expérience de coopération volontaire avec Cuso International, Lois est retournée trois fois en Afrique pour travailler avec la Société d’éducation permanente afro-canadienne (ACCES), un organisme qui aide les jeunes kenyans à fréquenter l’école. Au Canada, Lois a passé les 25 dernières années de sa vie à Cowichan Valley, en Colombie-Britannique. Elle y a d’ailleurs fondé un centre d’interprétation de la nature, où des groupes scolaires peuvent découvrir l’écologie et les habitats naturels.
Ghana 1964
Membre du conseil d'administration de Cuso International Lynn fait partie des premiers coopérants-volontaires de Cuso International à la recherche d’une occasion de découvrir le monde et de donner au suivant. Cette expérience changera sa vie. De retour au pays, elle joint l’équipe de Cuso International et supervise les programmes au Nigeria, au Ghana et en Sierra Leone, puis devient directrice des comités locaux. Elle détient la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II et la Médaille du souverain pour les bénévoles.
Nigéria 1977-1978, Guyane 2016-2017
« Lorsque je suis rentrée du Nigeria, je me suis politisée, se souvient Marian. Tant de problèmes du Sud provenaient des décisions prises par le Nord. Il y avait un déséquilibre et une injustice ». À son retour au pays, Marian contribue au réseau national de militants qui fait venir des troupes de théâtre, des groupes de musique et des exilés sud-africains partout au pays. Elle participe aussi à des mouvements de solidarité avec l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud.
Zambie 1966-1970
Marie est l’une des premières femmes autochtones à partir sur le terrain avec Cuso International. À son retour, elle devient rectrice du Collège communautaire Red Crow, participe à la création du Conseil mondial des peuples indigènes, assure la direction générale de la Fraternité nationale des Indiens et reçoit le Prix national d’excellence décerné aux Autochtones. De plus, l’Institute for the Advancement of Aboriginal Women lui remet le prix de leadership Dorothy MacDonald et l’intronise à son Cercle d’honneur.
Nigéria 1981-1983
Nino, romancier primé de renommée internationale, attribue à son expérience de coopération volontaire le mérite de l’avoir aidé à peaufiner sa vision de l’écriture. En tant que professeur, Nino a été inspiré par ses élèves. « Mon affectation m’a transformé. Elle m’a ouvert les yeux sur les grandes différences de coutumes, de perspectives et de possibilités qui peuvent séparer les cultures, de même que sur l’humanité, les craintes et les espoirs communs qui les unissent. »
Tanzanie 1969–1971
En 1969, Peter et sa femme décident de partir en Tanzanie avec Cuso International. Pendant deux ans, Peter dirige la Section des inventaires forestiers du ministère des Forêts, tandis que sa femme travaille comme nutritionniste au ministère de l’Agriculture. Cette expérience à l’étranger sera pour Peter la porte d’entrée vers une carrière en foresterie et en gestion de l’utilisation des terres qui l’a conduit dans le monde entier.
Chili, Costa Rica, 1991-1995, 1995-1999, 1999-2001, 2001
Après le coup d’État, Rosa a fui le Chili et s’est installée à Winnipeg, où elle a fait du bénévolat au bureau de Cuso International . À la fin de la dictature, elle a obtenu une bourse pour retourner au Chili afin d’y étudier le retour des exilés. Par la suite, Rosa a pris contact avec Cuso International pour faire de la coopération volontaire au Chili. En plus de ses affectations, elle a assuré la coordination du programme de la diaspora de Cuso International .
Nigéria 1972-1975, Papouasie-Nouvelle-Guinée 1977-1979
Son diplôme de philosophie en poche, Sandra part au Nigeria pour donner des cours de rédaction anglaise et de rattrapage en lecture aux étudiants du programme préuniversitaire d’un collège de Kana. Deux ans plus tard, elle demande un transfert en milieu rural pour servir des communautés plus marginalisées. Elle commence alors à former de futurs enseignants du primaire. En 1977, Sandra retourne sur le terrain avec Cuso International, participant cette fois à un programme de promotion de la technologie en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Ghana 1983-1985
Sara se rend au Ghana, où elle met à profit son récent diplôme d’infirmière pour gérer un service pédiatrique, mettre en place une pharmacie et travailler dans une clinique externe. Cette expérience lui permet d’acquérir des compétences culturelles qu’elle appliquera ensuite comme infirmière en santé communautaire à Vancouver et à Winnipeg. À l’Université du Manitoba, où elle enseignera pendant neuf ans, Sara encourage les étudiants à s’intéresser aux forces et aux capacités des gens, et non pas qu’à leurs besoins.
Voir le Cameroun d’un nouvel angle
Après avoir obtenu sa résidence permanente au Canada, la Camerounaise Sandrine Messomo est partie comme coopérante-volontaire de Cuso International dans son pays d’origine. Cette expérience lui a permis de voir le Cameroun d’un nouvel angle.
Richard, Oliver et Philip
Mon aventure comme coopérant-volontaire de Cuso International a commencé la dernière année de mes études au Collègue Saint-Patrick. Je ne savais pas trop quoi faire après mes études. C’est alors que j’ai eu la chance de rencontrer une travailleuse sociale, qui m’a invité à une assemblée publique Cuso International.
« Ces femmes m’ont appris plus sur la résilience et la persévérance que jamais auparavant. Ce fut un cadeau de pouvoir être témoin de leur débrouillardise et de leur dynamisme. Aujourd’hui, je suis fermement convaincue que rien ne pourra m’empêcher d’aller de l’avant si j’ai la bonne attitude. »
Nous avons tous un rôle à jouer. Vous pouvez aider plus de gens à acquérir les savoir-faire nécessaires à leur réussite. En plus, votre don sera multiplié par sept grâce à la contribution d’Affaires mondiales Canada!