Une réussite à saveur tanzanienne

Récits

Celebrating success in Tanzania

Très tôt dans sa vie, Pius Wambura Boniphace s’est intéressé à la technologie et à l’univers numérique.

« J’ai toujours voulu faire une différence dans ma communauté », explique-t-il.

C’est grâce au programme d’entrepreneuriat tanzanien SIDO offert par l’entremise de Cuso International que le jeune homme a pu démarrer son entreprise.

Aujourd’hui âgé de 23 ans, Pius a lancé une plateforme de commerce en ligne pour aider les entreprises tanzaniennes à accroître leurs ventes directes et interentreprises.

« Je voulais faciliter l’accès aux produits, c’est pourquoi j’ai conçu Makoroboi Mall », ajoute Pius. C’est notamment grâce aux services et à l’aide financière du programme SIDO qu’il a pu assurer la croissance de son entreprise.

Les carrefours SIDO offrent aux entrepreneurs un endroit pour réseauter, faire des affaires et développer leurs compétences. Ils leur offrent également une visibilité en ligne pour la promotion et la vente de leurs produits.

« Le programme m’a aidé à acquérir des compétences et à clarifier mon projet », renchérit Pius, qui dit avoir aussi appris à présenter ses idées à différents publics et à établir le budget de son entreprise.

Le programme d’entrepreneuriat recourt à plusieurs méthodes pour faire germer des idées chez les participants : visites de collèges et universités, visites impromptues d’entreprises et organisation d’événements, par exemple.

Pius a eu l’idée de créer son site de commerce en ligne en 2021, lors d’une activité d’entrepreneuriat organisée par l’Institut de gestion financière, où il poursuivait ses études. C’est d’ailleurs à l’Institut qu’il a rencontré ses collègues de classe Leilahty Karondo et Jesca Mtatiro.

« Nous avons posé notre candidature au Carrefour SIDO en équipe », raconte Pius. Aujourd’hui, Leilahty assure la direction technique de Makoroboi Mall et Jesca, la direction des finances. Pius, pour sa part, en est le chef de la direction.

Avant de participer au programme SIDO, Pius avait du mal à trouver les ressources et l’aide financière nécessaires pour concrétiser ses projets d’entreprise.

« Le plus difficile, c’était d’obtenir du capital de démarrage. Et c’est vrai pour la plupart des Tanzaniens. Sans ce programme, je serais encore en train de tâtonner pour lancer mon entreprise », conclut-il.

Conscient de sa chance, Pius rêve de pouvoir redonner à sa communauté en créant des emplois et en intégrant plus de femmes dans son entreprise.