Une nouvelle approche qui porte fruit pour les fermiers camerounais

Récits

Woman with beehive

Les fermiers de l’Est du Cameroun parviennent à vendre leur délicieux miel grâce à une initiative dirigée par les coopérants-volontaires de Cuso International. Equi-Miel, le miel produit par le peuple baka, est vendu à prix abordable au marché local. Les résultats sont gratifiants!

Ce miel adoucit la vie des apiculteurs en leur procurant un revenu plus que nécessaire.

Avant de participer au programme, bon nombre d’entre eux n’avaient pas les moyens de s’acheter des produits essentiels, comme du savon, du sel ou des médicaments. Aujourd’hui, leurs conditions de vie se sont beaucoup améliorées, raconte Ginette Sindeu, agente de soutien aux programmes de Cuso International au Cameroun.

« Ces revenus ont grandement amélioré la situation économique du peuple Baka, particulièrement celle des femmes », précise-t-elle.

Le projet a été mené par trois coopérants-volontaires de Cuso International, soit Emilia Eboue, Hadja Diallo et Yoan Boisselier. En tenant compte des besoins précis des fermiers locaux, ils ont rédigé un plan d’affaires, développé des formations, participé à la planification opérationnelle et conçu des outils de marketing.

La formation est offerte par notre partenaire, le Centre pour l’environnement et le développement. Un projet similaire – mis en place 20 ans plus tôt pour favoriser l’acquisition de compétences chez les Bakas par le biais d’activités commerciales – avait pris fin abruptement après le décès du directeur du programme. « Le partenariat avec Cuso International a donné un nouvel essor au projet, grâce à l’apport des coopérants-volontaires », souligne Ginette.

Et les acheteurs adorent leur miel!

« Le miel est vendu à un prix abordable au marché local, et nous avons d’excellents commentaires, ajoute-t-elle. Les clients aiment sa couleur, sa saveur et son arôme. »

Le plus beau dans tout ça, c’est que l’apiculture ne profite pas uniquement aux fermiers bakas et à leur famille. Leur production a aussi des retombées positives sur la conservation de la biodiversité, la production de nouvelles espèces de produits forestiers non ligneux et la conservation de la forêt.

« Grâce à l’apiculture moderne, les Bakas n’ont plus besoin de couper les arbres pour récolter le miel, comme ils le faisaient auparavant, explique Ginette. Maintenant, ils récoltent le miel dans des ruches. »

Nous espérons de tout cœur que vous ferez un don sans tarder pour nous aider à envoyer notre prochaine cohorte de coopérants-volontaires sur le terrain, où ils participeront à des projets porteurs et novateurs.