Continuer à changer le monde grâce à la coopération volontaire
Récits
Pour Sally Hughes, la coopération volontaire est une occasion en or de contribuer à changer le monde.
À sa retraite, elle se met à chercher un moyen de nourrir de nouvelles passions et de trouver un sens à cette nouvelle étape de sa vie. La coopération volontaire s’étant rapidement imposée, elle part sur le terrain avec Cuso International dès 2017. Depuis, elle a fait deux affectations en Éthiopie et une au Laos. Et tout récemment, elle s’est envolée pour la Tanzanie.
« Je me sens à ma place dans ce rôle. C’est ma façon de contribuer à changer le monde, explique Sally. Je ferai de la coopération volontaire aussi longtemps que je le pourrai et que je réussirai à faire une différence. »
Cette quatrième affectation avec Cuso International devait commencer en février 2021, mais son départ a été retardé en raison de la pandémie de COVID-19. Consciente que la COVID-19 est une maladie grave, elle fait preuve de prudence. Elle est d’ailleurs partie avec un tas de masques et de désinfectants. Mais, comme elle le dit si bien, ce n’est que l’une des choses auxquelles il faut faire attention.
« J’ai beaucoup appris sur la COVID-19 en travaillant en soins de longue durée, explique-t-elle. Mais je crois qu’il faut continuer à vivre et à faire ce qu’on aime. Il faut parvenir à un équilibre entre faire attention et ne pas se laisser abattre par la peur de ce qui pourrait arriver. »
Pendant son affectation en Éthiopie, Sally enseignait au personnel soignant d’un hôpital en milieu rural qui se rendait dans des camps de réfugiés à la frontière du Soudan. L’objectif : les sensibiliser à certains problèmes de santé et à l’importance d’offrir des soins empreints d’humanité. De plus, elle enseignait la sociologie médicale et participait à la conception de programmes à l’Université d’Asosa.
Dans le cadre de sa nouvelle affectation en Tanzanie, Sally effectue diverses tâches. Elle enseigne notamment à l’AGAPE Knowledge Open School (AKOS), une école qui vient en aide aux femmes, aux jeunes adultes et aux enfants. L’AKOS concentre ses efforts sur quatre secteurs clés pour promouvoir l’égalité des genres et l’inclusion sociale : la protection des enfants et des jeunes, les habiletés parentales, l’autonomisation des femmes et des jeunes et la prévention de la violence sexiste et des mariages et grossesses précoces.
Sally travaille également à la Vocational Education and Training Authority (VETA) à Shinyanga, dans le Nord de la Tanzanie. Elle participe notamment à l’identification des besoins et des possibilités d’améliorer l’enseignement de l’anglais des écoles de l’AGAPE et de VETA. Elle contribue entre autres à la conception et à la mise en œuvre d’un curriculum pour la formation continue des enseignants pour mieux les préparer à l’enseignement de l’anglais.
Comme il s’agit du premier séjour de Sally en Tanzanie, elle ne sait pas trop à quoi s’attendre. Une chose est sûre : elle gardera l’esprit ouvert et s’efforcera d’absorber tout ce que les gens pourront lui apprendre. Elle est très heureuse de pouvoir rencontrer des personnes de différents horizons et de découvrir leur parcours de vie.