Un programme d’entrepreneuriat pour les jeunes Tanzaniennes

Récits

Adelaide in Tanzania

Après son baccalauréat en commerce de l’École de commerce de l’Université de Dar es-Salaam, en Tanzanie, Adelaide Issaya Mwasyoghe rêvait de lancer une entreprise.

Ayant grandi dans un pays d’Afrique de l’Est connu pour son riche passé et ses magnifiques paysages, la jeune femme de 28 ans souhaitait démarrer une entreprise pour redonner à sa communauté.

« Les gens sont sympathiques, la culture est riche et le pays est l’un des plus paisibles de la planète, souligne Adelaide. Et j’ai eu la chance de faire de bonnes études grâce à l’aide de ma famille. »

Mais toutes les jeunes femmes n’ont pas cette chance en Tanzanie. Plusieurs obstacles se placent sur leur route, dont le manque de débouchés pour les femmes dans la région.

« Le rôle traditionnel des femmes et des filles tanzaniennes est de s’occuper de la famille et de la maison », explique Adelaide en ajoutant qu’elles doivent aussi contribuer aux revenus du ménage.

Lorsqu’elle a entendu parler du programme d’entrepreneuriat offert par Cuso International en partenariat avec la Small Industries Development Organization (SIDO), Adelaide a tout de suite voulu y participer. Ce programme, qui aide des entrepreneurs néophytes à transformer leurs idées originales en entreprises florissantes, prévoit stimuler la création de plus de 400 emplois en Tanzanie.

Déterminée à démarrer une entreprise, Adelaide a décidé de se rendre au bureau régional de la SIDO d’Iringa. « J’avais entendu parler de l’aide que la SIDO accordait aux entreprises en démarrage comme la mienne. Et on m’a encouragée à y participer, raconte-t-elle. L’expérience est fabuleuse depuis le premier jour. » L’équipe a aidé Adelaide à développer son projet d’entreprise. Aujourd’hui, elle vend de l’huile d’avocat, qu’elle commercialise sous la marque Orchard Pure Avocado Oil.

« Mon objectif est de minimiser les pertes des récoltes des producteurs d’avocats afin d’accroître leurs revenus, explique Adelaide. Il y a déjà une demande pour l’huile d’avocat, et elle grandit rapidement partout dans le monde en raison de ses avantages pour la santé. »

Comme le dit la jeune femme, la réussite de son entreprise lui permet de soutenir sa famille et sa communauté. Elle souhaite maintenant assurer la croissance de son entreprise et le rayonnement de sa marque à l’international afin de pouvoir offrir des emplois à d’autres femmes et filles de sa communauté.

« J’ai l’espoir que les Tanzaniennes obtiendront l’égalité et que toutes les femmes pourront réaliser leur plein potentiel économique et social. Si le programme de la SIDO n’existait pas, je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui », conclut Adelaide.