Le programme de la SIDO aide une Tanzanienne à développer son entreprise et à améliorer sa situation financière

Récits

SIDO program in Tanzania helps a woman grow her business and economic well-being

Safia Ahmed Abubakar transforme sa passion pour la cuisine en une entreprise florissante tout en améliorant la situation financière de sa famille.

La mère de trois enfants vit à Iringa, en Tanzanie. Elle y produit des épices pour la préparation d’aliments et de boissons. Son entreprise s’appelle Rumy’s Product.

Avant, la femme de 50 ans avait un service de traiteur, mais la COVID-19 a rendu l’accès aux ingrédients de qualité difficile. Après avoir étudié les épices pouvant améliorer le goût des aliments, elle a développé ses propres mélanges d’épices.

« La source de motivation pour mon entreprise est principalement mon amour de la cuisine et le manque d’aliments de qualité. Je me trouve chanceuse parce que c’est principalement ma famille qui m’a fourni le capital de démarrage de mon entreprise. Tout particulièrement mon mari, qui me soutient depuis le tout début », explique-t-elle.

Une amie de Safia lui a conseillé de consulter un partenaire de Cuso International, la Small Industries Development Organization (SIDO), pour obtenir des commentaires et des conseils sur ses produits et son entreprise. Grâce à la SIDO, Safia a obtenu de l’aide et des conseils pour la conception de ses étiquettes, l’emballage et le conditionnement de ses produits et la gestion de son entreprise. Elle a aussi inscrit ses produits au Registre des entreprises et des marques de commerce, et obtenu le certificat de qualité du Tanzania Bureau of Standards (TBS).

« La croissance de mon entreprise a atteint de nouveaux sommets inégalités depuis ma collaboration avec la SIDO », ajoute Safia.

Le programme l’a aidée à améliorer la qualité de ses épices. Aujourd’hui, son entreprise est en pleine croissance. Elle a désormais un local réservé à la production d’épices, et elle embauche deux personnes.

Elle élargit constamment sa clientèle, composée de supermarchés, de restaurants et de ménages tanzaniens. Comme l’équipement qu’elle utilise répond difficilement à cette demande croissance, elle espère pouvoir acheter de l’équipement plus adéquat à prix réduit.

Bonne nouvelle : son entreprise lui permet de contribuer aux frais de scolarité d’une de ses deux filles, qui vient de terminer son baccalauréat. Voyant l’impact financier de son entreprise sur sa famille, Safia a de plus en plus confiance en l’avenir.

Elle prévoit d’ailleurs étendre ses activités dans trois nouvelles régions où des acheteurs ont démontré leur intérêt pour ses épices : Dar es-Salaam, Dodoma et Mbeya. Elle souhaite également servir de mentor pour d’autres femmes de sa communauté afin de les encourager à devenir des modèles de détermination et de réussite.