Chose promise, chose due

Récits

Person speaking into microphone

Donner accès à des soins de santé abordables en Jamaïque.

Dans bien des régions du monde, les gens sont exclus du système de santé parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer pour leurs soins. En Jamaïque, le manque d’accès aux soins est aggravé par la pénurie de professionnels de la santé, qui est en grande partie due au grand nombre de médecins et d’infirmières qui partent travailler à l’étranger.

C’est une réalité que Lillie Johnson ne connait que trop bien. Infirmière, sage-femme et enseignante, Lillie a quitté sa Jamaïque natale en 1960. Mais elle s’était toujours promis de revenir au pays pour offrir des soins de santé plus accessibles et abordables à ses concitoyens. En 1989, elle a finalement rempli sa promesse en partant en Jamaïque comme coopérante-volontaire de Cuso International.

Après son départ de la Jamaïque, Lillie a travaillé en Angleterre et en Écosse avant de s’installer au Canada. Elle a été la première femme noire à occuper le poste de directrice de la santé publique en Ontario, en plus de fonder la Sickle Cell Association de l’Ontario et de cofonder la Jamaican Canadian Association.

Lorsqu’elle a pris sa retraite, Lillie est retournée en Jamaïque comme coopérant-volontaire de Cuso International, où elle a effectué deux mandats distincts sur une période de dix ans. Au cours de ses quatre dernières années comme coopérante-volontaire, Lillie a participé à l’ouverture et à la gestion d’une clinique médicale, de concert avec une association paroissiale et un médecin nommé Louis Grant. Lillie a travaillé en étroite collaboration avec des Jamaïcains pour mettre sur pied la clinique, qui offre des services de prévention, des traitements, des soins d’urgence, des services de vaccination, des soins prénataux et de l’aide parentale à toutes les personnes n’ayant pas accès à ces services faute de moyens.

« Tout le monde me disait que personne ne viendrait à la clinique, explique-t-elle. Mais je les respecte, je les écoute et je les aide à comprendre qu’ils sont responsables de leur santé et qu’ils doivent agir. Et c’est ce qu’ils font! »

Malgré son enthousiasme et son travail acharné, Lillie a tout de même été surprise de la réussite de la clinique. « La clinique a continué à prendre de l’expansion même après mon départ. Nous avons rencontré plus de 10 000 patients », souligne Lillie. Chose promise, chose due!

Désormais de retour au Canada, Lillie forme les nouveaux coopérants-volontaires de Cuso International sur le point de partir sur le terrain.

Faire un don pour nous aider à envoyer d’autres coopérants-volontaires issus de la diaspora sur le terrain