Améliorer les perspectives d’avenir des Camerounaises
Récits
Dans les petits villages camerounais, la majorité des femmes restent à la maison pour s’occuper de leur famille. Mais Thérèse Kaldjob a choisi d’emprunter une autre voie. La jeune femme de 21 ans aspirait à une vie professionnelle bien remplie et rêvait de gagner sa vie et de prendre soin de sa fillette d’un an toute seule.
Or, ce ne fut pas chose facile pour Thérèse. Arrivée sur les bancs d’école à six ans, elle a dû abandonner ses études primaires après la mort de son père afin d’aider sa mère à prendre soin de ses huit frères et sœurs. Or, sans une solide éducation, ses possibilités d’emploi étaient plus que limitées.
Son parcours a complètement changé lorsqu’elle s’est inscrite au programme de formation en santé du Centre de promotion de la femme et de la famille, dans la ville côtière de Kribi. Au Centre, les jeunes femmes qui n’ont pas eu l’occasion de terminer leurs études acquièrent des savoir-faire qu’elles peuvent mettre en pratique immédiatement.
On y offre des cours de création de mode, de couture, d’hôtellerie, de gestion hôtelière, de cuisine et de soins de santé de base. Les cours donnés par les volontaires de Cuso International et son partenaire local, le ministère de la Promotion de la femme et de la famille du Cameroun, permettent aux jeunes femmes d’accéder au marché du travail, aux études postsecondaires et même au monde des affaires.
« Ce programme de formation donne aux filles la chance d’apprendre un métier qui leur permettra de gagner décemment leur vie », explique Thérèse. De plus, l’équipe de formation s’adapte à la situation des apprenantes. C’est ce qui permet à Thérèse d’amener sa fille dans ses cours de soins de santé de base.
« La santé est importante, et je veux aider ma communauté », raconte Thérèse. La jeune femme, qui met déjà ses nouvelles connaissances au service de sa communauté, rêve d’ouvrir une pharmacie ou de faire des visites médicales à domicile après ses études.
« Grâce à ma formation, j’ai beaucoup plus confiance en moi et ma famille est fière de moi. Mes voisins m’appellent “docta” », conclut-elle.
Aidez d’autres jeunes femmes comme Thérèse à réaliser leurs rêves. Donnez sans tarder!