Une avocate canadienne coopérante-volontaire au Myanmar

Récits

People working at a shared table

Kim Hawkins a travaillé toute sa carrière dans des organismes sans but lucratif, notamment avec des femmes victimes de violence. Elle est actuellement directrice générale du Rise Women’s Legal Centre. Cet organisme sans but lucratif vancouvérois encadre des étudiants de dernière année de droit de l’Université de Vancouver, qui offrent des services juridiques gratuits aux femmes à faible revenu. Récemment, Kim a fait de la coopération volontaire dans un organisme similaire au Myanmar (Birmanie). Elle nous parle ici de son expérience sur le terrain.

Au mois d’août 2017, j’ai participé à un échange international à court terme organisé par Cuso International afin de partager mes connaissances juridiques en matière de violence faite aux femmes et aux filles. Mon homologue birmane, Aye Mon Thu, était la directrice du Dawei Pro Bono Lawyer’s Network (DPLN). Cet organisme situé à Dawei se spécialise en droit environnemental et dans les cas impliquant des femmes et des enfants. L’un de ses objectifs était d’accroître son volet de lutte contre la violence faite aux femmes et aux filles.

Étant donné que la création de mon organisme (Rise Women’s Legal Centre) est relativement récente et que nous avons fait beaucoup de travail au cours des deux dernières années pour mettre en place notre structure et nos procédures internes, j’ai pu partager plusieurs de nos formulaires et modèles avec le DPLN, de même que des outils et des documents d’information développés au Canada pour la planification de la sécurité. Ces documents doivent être traduits et adaptés à la culture locale, mais mon expérience récente m’a appris que lorsqu’on lance quelque chose, c’est très utile de pouvoir s’inspirer de ce que d’autres ont fait avant nous. Je le savais immédiatement quand l’un de ces outils serait utile. « Il faut traduire ça immédiatement », disait alors Aye, les yeux brillants d’excitation.

L’une des retombées les plus valorisantes de l’ouverture du Rise Women’s Legal Centre fut la possibilité de créer des relations d’entraide avec d’autres groupes de femmes de ma communauté. Ce fut véritablement exaltant de pouvoir ouvrir les portes de ce réseau au DPLN. Une chose dont je suis certaine, c’est que les groupes de femmes sont encore plus efficaces lorsqu’ils s’entraident et travaillent ensemble pour changer les attitudes envers les femmes.

Notre objectif est de faire venir Aye chez nous, au Rise Women’s Legal Centre. À Vancouver, de nombreuses personnes sont impatientes de la rencontrer et de partager leurs connaissances et leurs expériences avec elle.

Nous espérons de tout cœur que vous ferez un don sans tarder pour nous aider à envoyer notre prochaine cohorte de coopérants-volontaires sur le terrain, où ils participeront à des projets porteurs et novateurs.