Contribuer à la santé et sécurité au travail au Guyana

Récits

Marshall

Cuso International recrute peu de gens ayant un profil comme celui de Marshall Denhoff. Pendant son année à Linden, au Guyana, Marshall travaillera comme conseiller et formateur en santé et sécurité au travail (SST) au Linden Technical Institute (LTI). Il occupera un poste clé pour la réussite du partenariat entre Cuso International, la société Guyana Goldfields, le LTI et le ministère de l’Éducation du Guyana.

Marshall devra relever tout un défi : s’assurer que les diplômés des écoles professionnelles comme le LTI sont adéquatement formés en santé et sécurité au travail avant d’entrer sur le marché de l’emploi. Guyana Goldfield reconnaît toute l’importance d’avoir des employés adéquatement formés. Elle s’est d’ailleurs jointe à ce partenariat pour faire en sorte que ses employés aient la formation nécessaire avant même d’entrer en poste. C’est là que Marshall entre en scène.

« Mon projet a deux volets. Le premier consiste à aider les centres de formation professionnelle à mettre en place un programme en SST reconnu et capable de former des diplômés en mesure de répondre à la demande de spécialistes en SST au Guyana, explique Marshall. Le deuxième consiste à instiller la culture de SST aux étudiants afin qu’ils l’intègrent dans leur milieu de travail lorsqu’ils trouvent un emploi dans une société comme Guyana Goldfields. »

Les Guyaniens se tournent traditionnellement vers l’université quand vient le temps de poursuivre des études postsecondaires. Or, devant un taux de chômage de près de 40 % chez les jeunes, le gouvernement commence à mettre l’accent sur des parcours professionnels pouvant leur assurer un emploi. « Au Canada, des métiers comme l’électricité, la mécanique aéronautique ou la soudure sont perçus comme des voies d’avenir pouvant garantir un bon salaire aux travailleurs. Au Guyana, comme les gens visent plutôt les études universitaires, les écoles de métiers ont du mal à obtenir le financement nécessaire pour acheter l’équipement de base, explique Marshall. Le gouvernement commence à peine à réaliser l’importance de mieux financer la formation professionnelle. »

Ce virage fait en sorte que les personnes ayant le profil de Marshall sont très recherchées au Guyana en ce moment. Le modèle de coopération volontaire de Cuso International, qui s’appuie sur le partage d’expérience et de savoir-faire, est une occasion en or de s’assurer que les Guyaniens possèdent les compétences nécessaires pour que la future main-d’œuvre du pays soit bien formée et trouve de bons emplois. « Avec l’expansion des industries minières, gazières, pétrolières et manufacturières au Guyana, la population locale a la possibilité d’occuper des postes en SST qui auraient traditionnellement été confiés à des expatriés », souligne Marshall.

Le Guyana cherche un moyen de stimuler son économie et de créer des emplois pour ses jeunes. En misant sur les corps de métier, l’entrepreneuriat et les petites et moyennes entreprises, le pays semble être sur la bonne voie. Les coopérants-volontaires de Cuso International, comme Marshall, sont fiers de faire partie de cette belle aventure et de transmettre leurs savoirs et leurs savoir-faire pour que le Guyana profite des occasions qui s’offrent à lui… tout en assurant la sécurité de ses travailleurs.

Nous espérons de tout cœur que vous ferez un don sans tarder pour nous aider à envoyer notre prochaine cohorte de coopérants-volontaires sur le terrain, où ils participeront à des projets porteurs et novateurs.